Les impacts des normes IAS-IFRS sur le métier d’analyste financier
Par Christopher • 7 Novembre 2018 • 5 711 Mots (23 Pages) • 588 Vues
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Il semble donc logique de dire que le cadre tant à s’adresser plus aux investisseurs alors que la comptabilité, elle s’adresse plus particulièrement aux parties prenantes du monde économique et financier que sont les banques, fournisseurs etc… En effet, l’IASB a préféré une approche anglo-saxonne.
- Nous allons maintenant voir quels sont les objectifs des états financiers.
Si l’on se réfère au cadre et à la norme IAS 1, les états financiers d’une entreprise sont constitué d’un bilan, d’un tableau de flux de trésorerie, d’un compte de résultat et pour finir d’annexes pouvant apporter des information supplémentaire à titre explicatif. Il faut noter que les états financiers sont interdépendants. En effet, chacun des états va nous permettre de mettre en avant différentes caractéristiques d’une situation semblable. Pour résumer, les états
financiers ont pour objectif la mise en place d’informations efficaces et exhaustives qui nous servirons lors de la prise de décision économique.
Il apparaît dès lors primordial de fournir des informations sur la situation financière de la société comme les ressources, la structure financière, la liquidité ainsi que sa solvabilité. Ces dernières sont généralement disponibles dans le bilan de l’entreprise.
Toutefois il ne faut pas oublier que les informations se rapportant à la performance d’une entreprise sont toutes aussi importantes et permette d’apprécier sa rentabilité et les perspectives de modifications des ressources économiques. Ces dernières quant à elle sont disponibles dans le compte de résultat de l’entreprise.
- Pour être dans la capacité de fournir les informations précédemment abordées, il est important d’établir une préparation des états financiers.
Ces derniers sont formés sur la base de la comptabilité d’engagement. Il faut comprendre que les effets des transactions sont comptabilisés au moment où elles s’effectuent. En ce qui concerne les transactions passées, les ressources et emplois à payer doivent être fournies par l’entreprise.
Dans un même temps, il est important de partir du principe que les entreprises se trouvent en situation de continuité d’exploitation. Comprenez par là que l’entreprise prévoit de continuer ses activités dans le futur. Dans le cas contraire, l’entreprise doit alors adapter ses états financiers.
- Quatre caractéristiques des états financiers sont définir par le Cadre conceptuel :
Dans un premier temps, il y a l’intelligibilité. En effet, les informations doivent être facilement compréhensible par tous.
Vient ensuite, la pertinence et l’importance relative. Une information est considérée comme pertinente du moment qu’elle peut avoir un impact lors de la prise de décision économique relative à la vie de l’entreprise. Dans un même temps, l’importance relative est mise en avant, elle permet de calculer l’impact que pourrait avoir l’utilisation d’une information erronée. Dans le cas où l’utilisation d’une telle information aurait un impact sur les décisions économiques, elle est alors considérée comme significative.
La troisième caractéristique est la fiabilité, l’information ne doit pas contenir d’erreur, elle doit être une information de confiance. Dans ce but, il est important de comptabiliser toutes les transactions et de les classer selon leur réalité économique. Il est donc très important de faire preuve de prudence lors de l’analyse des états financiers, pour cela il convient de regarder si les produits ou actifs ne sont pas surévalués et si on ne sous-évalue pas les charges ou passifs.
La comparabilité est l’ultime caractéristique du cadre conceptuel. En référence aux objectifs de l’IASB, cette caractéristique est prédominante. Pour cela, les états financiers d’une société se doivent d’être comparable dans le temps, mais aussi entre entreprises. Dans cette logique, il est important que les transactions soient comptabilisées et mise en place de manière logique et constante.
- Nous allons maintenant nous pencher sur les composants des états financiers.
En effet, ils sont composés de cinq éléments distincts.
Pour commencer on parle d’actifs, ceux sont toutes les ressources de la société qui permettent de dégager des flux de trésoreries positifs. On prends en compte de la même manière les actifs physiques (Stocks, Immo Corporelles) que les actifs non physiques (Créances, trésorerie).
Secondement il y les passifs, c’est ce que doit l’entreprise. En effet les passifs sont susceptibles de venir diminuer les flux de trésoreries disponibles pour l’entreprise.
Les capitaux propres représentent le troisième élément qui compose les états financiers, ils sont composés de fonds qui peuvent être apportés par les actionnaires, de réserves ou de résultats non distribués au préalable. Ils sont calculables en soustrayant l’intégralité des dettes a la valeur totale des actifs.
Viennent ensuite les produits, qui sont définit comme l’amplification de gains économiques qui peuvent se traduire par l’augmentation d’actifs ou la diminution de passifs.
Pour finir, il y a les charges. Elles se définissent par l’affaiblissement des gains économiques, qui peuvent se traduire par une diminution d’actifs ou l’arrivée de passifs.
- Il est maintenant temps d’aborder la comptabilisation et l’évaluation dans les états financiers
Les différents éléments que l’on a précédemment détaillés sont comptabilisables dans les états financiers mais seulement s’ils respectent les normes internationales tout en correspondant à la définition du cadre conceptuel.
Des lors, ils sont comptabilisables au compte de résultat et au bilan si il est envisageable d’en tirer en partie un avantage et si l’élément est facilement quantifiable.
En ce qui concerne l’évaluation des actifs et passifs, il existe quatre conventions en IFRS.
Dans un premier temps il y a la convention du coût historique. Comprenez par là que les actifs sont comptabilisables seulement pour le montant de trésorerie payé ou pour la juste valeur versée en contrepartie de leur obtention. Les passifs, eux sont comptabilisables au coût des produits reçus en contrepartie de l’engagement
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