Le libre-échange favorise-t-il le développement économique ?

...

Finalement, je vais parler de la mondialisation et de ses risques. Les risques sont les pays où la main d’œuvre est à bas prix car les entreprises vont aller produire en Asie ou en Chine et donc se délocaliser. Les travailleurs européens vont se retrouver au chômage, ce qui n’est pas bien pour le développement économique tandis que les travailleurs asiatiques doivent soient accepter un salaire assez bas ou se retrouver au chômage. Dans ces deux cas, nous pouvons aussi dire que les conditions de vie des travailleurs ne sont pas assez convenables.

Pour conclure, je peux dire que le libre-échange a ses côtés positifs et négatifs même si son influence sur le développement économique fait, selon moi, plus de tort que de bien. C’est peut être bien pour les gros entrepreneurs et les chefs d’entreprise mais pour que ce soit positif pour les travailleurs, il faut que ceux-ci soient qualifiés dans un domaine défini.

Toutes les nations ont-elles intérêt à pratiquer le libre-échange? La majorité des économistes, depuis la fin du XVIIIe siècle, affirment que la complémentarité et la spécialisation qui en résulte profitent à tous. Cette même idée justifie aujourd'hui l'ouverture accrue des frontières à la circulation des biens et des capitaux. La libéralisation des échanges permet-elle pour autant à tous de s'enrichir en même temps? Pas dans n'importe quelle condition. Au XIXe siècle comme aujourd'hui, les pays qui sont parvenus à décoller doivent souvent leur réussite à un interventionnisme fort. De même, le libre-échange peut se traduire par une montée des inégalités et une fuite dans l'hyperconcurrence si les politiques économiques favorables à la croissance et à la redistribution ne sont pas mises en oeuvre.

Sans échange, pas de division du travail ni de spécialisation, et sans division du travail social, pas de gains d'efficacité.

L'élargissement des marchés permet d'allonger les séries, d'accroître la taille et la productivité des unités de production, et de diversifier les biens et les services produits en élargissant le marché, même pour des productions très spécifiques.

Le développement des grands pays industrialisés s'est ainsi accompagné d'une unification de leur marché intérieur, renforcée notamment par le chemin de fer, mais aussi par des mesures administratives (suppression des douanes intérieures et autres octrois, unification monétaire, etc.

Mais ce développement s'est aussi traduit par le développement d'inégalités notoires entre régions, surtout dans les Etats unitaires.