Pour être libre, suffit-il de le vouloir ?
Par Plum05 • 5 Mars 2018 • 1 557 Mots (7 Pages) • 771 Vues
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Cependant, il est possible de regretter les décisions que l'individu peut prendre. Par exemple, l'individu qui a perdu ses cheveux ultérieurement chez le coiffeur peut regretter d'avoir fait le choix de porter plainte contre le coiffeur pour une quelconque conséquence négative pour lui qu'a engendré sa décision, , comme le fait qu'il soit obligé par exemple de faire trente kilomètres pour pouvoir aller chez le coiffeur le plus proche, puisqu'il ne peut plus aller chez l'habituel. Le regret de ces décisions prisent par l'individu peut être dû au fait que l'on se soit trompé dans la délibération et donc qu'il y ai eu une erreur, il est possible de faire le mauvais choix, le choix du mal. D'après DesCartes, il n'y a qu'une seule raison de faire le mauvais choix, c'est de montrer l'infini pouvoir de la volonté pour montrer que je suis libre, en effet, un individu peut choisir volontairement de faire le mauvais choix pour montrer sa liberté ; en faisant, par exemple, le choix de protéger un ami qui a commis un méfait plutôt que de le dénoncer à la justice pour que justice soit faite. Il est également possible de regretter un choix parce que ma volonté a été plus faible que mes désirs, dans ce cas, suis-je bien libre ou dépendante de mes désirs ?
Le déterminisme, quant à lui, critique quelque peu le volontarisme en nuançant le rôle de la volonté et en lui donnant une moindre importance. En effet, dans le déterminisme, la volonté est un pouvoir déterminant mais pourtant déterminé par une cause dont elle n'a pas conscience. Cette cause inconnue influe sur la volonté et donc sur l'effet.
Si être libre c'est n'avoir aucune entrave sur l'exercice de ses désirs alors d'un point de vue épicuriste, nous pouvons dire que nous ne sommes pas libre. La question est d'effectivement se poser si je suis toujours libre de mes désirs en les gérant. Les désirs ne se choisissent pas, cependant, mais il est possible de les maîtriser, autrement dit où est la liberté là dedans ?
En Outre, selon Spinoza, qui est déterministe, le libre-arbitre n'est qu'une illusion et n'existe pas, il contredit donc l'idée de Des Cartes. Pour Spinoza, le sujet pense qu'il est libre de décider de ses propres choix cependant, il est toujours victime de ses désirs qui le pousse a agir de telle ou telle manière. Par exemple, un homme drogué pense parler librement, de son propre chef, cependant c'est la drogue qu'il a ingurgité qui le fait parler de cette manière, il n'est donc, d'une certaine façon pas libre des paroles qu'il pourrait dire. Pour Spinoza, la volonté est l'effet déterminé d'une cause, et comme le libre-arbitre est en relation avec la volonté : il est déterminé. Nous avons la perception que notre décision est libre, mais d'après le doute cartésien, il est impossible d'en être sûr et donc nos décisions pourraient donc bel et bien être prédéterminées. Ce n'est pas la première fois que la réalité contredit la perception humaine ; en effet nous pouvons prendre l'exemple de l'héliocentrisme théorisé par Galilée qui montre que le soleil est le centre de l'univers et non la Terre comme le pensant jusqu'alors les hommes.
D'après Spinoza « Les hommes se croient libres parce qu'ils sont conscients de leurs actions mais ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés », autrement dit, les hommes ne sont pas libres et il est nécessaire pour lui de comprendre ce qui nous détermine. En effet, d'un point de vue déterministe, vouloir ne suffit pas à pouvoir être libre. Effectivement, le sujet est conscient d'avoir la volonté de quelque chose cependant il ignore pourquoi il veut faire cette chose. Par exemple, l'individu qui n'aime pas les choux de Bruxelles ne sait pas pourquoi il les détestent, cependant c'est le cas, ce qui montre qu'il est déterminé par ses goûts, par sa nature.
En effet, le déterminisme critique le volontarisme qui pour lui affirme sans preuves tangible qu'il n'y ai aucune cause à la volonté d'un individu, mais pourtant, le déterminisme non plus ne peut prétendre affirmer qu'il y ai effectivement une cause. Malgré le fait que nous ne puissons être sûr que nous soyons déterminé, nous pouvons penser être prédéterminés car l'univers dans sa globalité est soumis à une causalité universelle nécessaire et constante, donc il serait raisonnable de penser que la volonté humaine ne ferait pas exception aux lois de la nature.
Par conséquent, la volonté étant déterminée, il ne peut y avoir de liberté, l'homme croit être libre mais ses décisions sont déjà prédéterminées, d'un point de vue déterministe, chez l'homme il n'y a pas de liberté, seulement une illusion de l'être.
Pour conclure, la liberté est une notion très
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