Comment le travail favorise-t-il l’intégration sociale ?

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se font plus à l’heure actuelle par complémentarité plutôt que par ressemblance puisqu’il y a une plus grande variété du travail, notamment avec la tertiarisation de l’emploi depuis la fin des Trente Glorieuses. Mais le travail n’a pas que pour fonction d’intégrer dans la collectivité en favorisant la consommation des individus et en créant des relations sociales; il peut aussi rendre possible le fait que l’individu s’intègre dans la société.

L’intégration dans la société est une caractéristique qui s’applique à un individu. Le travail permet donc à l’individu d’intégrer la société en créant une identité sociale, mais aussi en incluant le droit à la citoyenneté.

L’identité sociale correspond à tout ce qui permet à autrui d’identifier de manière pertinente un individu par les statuts, les codes, les attributs qu’il partage avec les autres membres des groupes auxquels il appartient ou souhaitent appartenir. Grâce à cette identité, l’individu peut se situer dans la société et trouver sa place parmi les autres individus qui vivent dans la même société. Le travail donne une identité qui représente une caractéristique de son métier. Par exemple, dans un petit village, le médecin est associé au rôle de médecin du village mais pas forcément à son nom. Cela signifie que seule sa profession permet à l’individu de détenir une place dans la société même s’il faut d’autres critères pour relever une réelle identité d’une personne. C’est pour cela que dans le texte de Denis Clerc tiré de « De l’emploi au statut social », on peut y lire la phrase suivante : « Quand il s’agit de se présenter dans un groupe, les gens disent rarement, voire jamais, « j’aime la danse » ou « je suis passionné par le cinéma ». En revanche, ils nomment presse toujours leur profession ». La création d’une identité permet une reconnaissance de la part des agents économiques environnants et donc de se sentir à sa place dans la société. Alors qu’un chômeur est souvent marginalisé et mis à l’écart. Le fait d’avoir une identité donne aussi des règles à respecter. Par exemple, une infirmière dans un hôpital a pour devoir de sauver des vies, faire des piqures, assister les médecins et bien d’autres tâches qui lui sont réservés. La personne sera donc identifié à un métier en fonction de ce qu’elle fait. L’identité sociale permet la reconnaissance avec des étrangers mais aussi entre membres d’une même entreprises ou entre membre d’une même profession. Cette identité permet de se définir et donc de pouvoir se présenter et par conséquent de pouvoir créer des liens avec d’autres individus. Avoir une place dans la société permet aussi de détenir une notoriété dans la société et d’être respecté. L’identité permet à l’individu de se reconnaitre lors de problèmes ou de conflits et de pouvoir prendre parti. Par exemple, lors de la mise en place de la loi Macron en 2015, les personnes de professions libérales, et particulièrement les personnes ayant un poste dans le secteur de la justice (avocat, notaire,…) se sont sentis concernés par les modifications que pouvaient apporter la loi et ils ont donc manifesté pour montrer leurs désaccords. Par conséquent, l’identité sociale est source de lien de civilités car les personnes ne font pas grèves ensemble parce qu’ils se connaissent mais parce qu’ils travaillent dans le même secteur. Mais il faut aussi se sentir citoyen pour avoir un réel ressentiment d’identité sociale. En effet, être citoyen est un métier à plein temps mais qui va de paire avec le travail.

Être citoyen, c’est être une personne qui vit dans un Etat par conséquent, il bénéficie de droits et devoirs qu’il peut ou même qu’il doit exercer. En France, les droits les plus généraux sont le droit de liberté, d’expression et de vote. Mais le travail donne d’autres droits que va être utile au salarié pour s’intégrer dans la société. En effet, le travail donne une sécurité sociale à l’employer; c’est-à-dire que l’employer sera couvert par la sécurité sociale. Celle-ci est un ensemble de dispositifs et d’institutions qui ont pour fonction de protéger les individus des conséquences d’événements ou de situations diverses, généralement qualifiés de « risques sociaux ». La sécurité va donc prendre en charge une partie des frais des soins médicaux que va subir la personne qui travaille lorsqu’elle sera malade, mais aussi si la personne est enceinte, invalide ou encore décédée. De plus, la sécurité sociale permet d’indemniser lorsqu’il y a un accident du travail ou une maladie due à l’emploi comme par exemple les personnes qui tombent malade suite à un emploi dans une teinturerie où les produits sont parfois toxiques. Puis la sécurité sociale permet aussi d’être payé lors de la prise de la retraite à la fin de sa carrière. Enfin, elle permet d’aider une famille dans le besoins suite à un problème d’handicap dans une famille. Depuis janvier 2016, les complémentaires santés sont devenues obligatoires dans les entreprises. Elles permettent de complémenter les frais qui ne sont pas entièrement financés par la sécurité sociale. Tout ceci permet à l’individu qui est employé d’être couvert en cas de risque et il sera indemnisé en partie lors d’un accident. C’est une sécurité car elle protège les personnes qui travaillent et assure une ressource financière en cas d’incident le temps de trouver une solution car les indemnités de sont pas sans fin. En France, en 2013, sur les 1006 salariés et 1012 responsables d’entreprises, 15% affirment qu’il n’y a pas de garanties dans leur entreprise. En revanche, 24% disent qu’il y a 4 garanties dans leur entreprise. Ce document est à prendre à la légère car il ne s’agit que d’un sondage fait sur des individus donc il n’y a aucune sureté sur les propos annoncés. Détenir ces droits permet à un individu de continuer à vivre à qu’à de problème car il pourra toujours consommer même si son pouvoir d’achat aura diminué. De plus, la personne pourra se soigner sans trop laisser aggraver la maladie à cause de frais médicaux trop onéreux. En cas de licenciement, le fait d’avoir une sécurité sociale permet aussi de détenir les allocations de chômages et donc une protection pendant quelques mois suite au licenciement. Lorsqu’une personne est licenciée ou alors sans profession dû à autre chose, on a pu constater qu’ils exerçaient moins leur droits, notamment en France, on a pu constater que lors des élections, beaucoup de personnes qui sont au chômage ne se reconnaisse plus dans leur société et dans la politique qui les gouverne par conséquent, ils ne prennent plus le temps