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Le Genèse de la Vème République

Par   •  15 Septembre 2018  •  1 328 Mots (6 Pages)  •  363 Vues

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Néanmoins, malgré cette continuité avec les Républiques précédentes, la Vème marque également un certaine rupture avec ces-dernières. En effet, elle décide de changer ce qui n’a pas ou mal fonctionné antérieurement.

II – Une nouvelle République en nette rupture avec les précédentes :

Désormais, De Gaulle donne au Chez d’Etat une place bien plus importante que précédemment et de nombreuses nouvelles compétences (A) mais le régime de la Vème République devient plus semi-présidentiel que Parlementaire (B).

A – Le renforcement statuaire du Chef d’Etat et des compétences présidentielles

Quand l’auteur écrit « assumer les charges » il affirme que la Vème République en plus d’être un héritage des Républiques précédentes, va introduire de nouveaux concepts afin de s’améliorer. Apparaissent donc des institutions centrées sur le Président, comme le voulait De Gaulle. Il y a donc un transfert massif de pouvoir du Premier ministre au Président, qui va de plus en plus intervenir dans la politique. On parle d’interventionnisme du Président. Désormais, il a un domaine réservé de compétences dans lequel les autres pouvoirs du Premier ministre ne peuvent pas intervenir. Le Gouvernement est alors là pour exécuter et mettre en œuvre ses décisions. Le Président est donc le vrai chef du pouvoir exécutif. Le Président de la IVème République avait une place en retrait par rapport à celle du président du Conseil. Cette place importante lui était conféré au sein même de la Constitution. Or, dans le discours de Bayeux de 1946, De Gaulle avait fait connaître ses nouvelles idées constitutionnelles. Ces-dernières furent concrétisées dans la Constitution de la Vème République de 1958 qui fait dès lors du Président un personnage important et central. En effet, l’article 5 le charge de maintenir l’équilibre général des institutions et de la protection de l’Etat et de la Constitution. Le Président devient alors une sorte d’arbitre qui fait figure d’arbitre national, incarnant l’unité de la Nation.

B – Un régime de plus en plus semi-présidentiel que parlementaire

Cette nouvelle place du Président entraîne cependant de lourdes conséquences. En effet, la France est censée être un régime parlementaire. Sous la IIIème République, le Parlement intervenait dans tous les domaines par des lois dont il maîtrisait totalement la procédure d’élaboration. Il pouvait également renverser facilement le Gouvernement. La Constitution de 1946 avait donc tenté de rendre la chute des Gouvernements moins facile mais se fut un échec. La Constitution de 1958 vient encadrer fermement le Parlement. Le Gouvernement en retira davantage de stabilité et de prérogatives. Mais la France n’est pas dans un régime parlementaire ordinaire où le chef d’Etat intervient peu. En effet, De Gaulle ne veut pas être un arbitre lointain. La Vème République devient alors un régime semi-présidentiel. Dans ces régimes, le Président a une place importante et est omniprésent. Il s’impose au Premier Ministre qui a pour rôle de mettre en œuvre les décisions présidentielles. La France connut néanmoins ce régime. En effet, il eut un présidentialiste absolu sous la présidence de De Gaulle (1959-1959), Gorges Pompidou (1969-1974) ou encore François Mitterrand (1981-1988). Mais il eut également un présidentialiste modéré avec la présidence de Valérie Giscard d’Estaing (1974-1981) et Jacques Chirac (1995-1997 et 2002-2007). Le Président laissait alors une certaine marche de manœuvre au Premier ministre.

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