Médias et opinion publique en France au moment de l'affaire Dreyfus
Par Andrea • 16 Novembre 2017 • 751 Mots (4 Pages) • 700 Vues
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dénonce des personnes hautes placées de l’armée, du gouvernement. Il les qualifie ‘’d’ouvrier diabolique’’, il les accuse de savoir l’innocence du lieutenant Alfred Dreyfus mais de poursuivre leur œuvre. Il donne des noms. Il accuse de “lèsehumanité”, de lèse justice dans un but politique et pour sauver l’étatmajor compromis’’. Ainsi, les deux documents définissent clairement la séparation de l’opinion publique entre dreyfusards et antidreyfusards.
Cette fracture de l’opinion publique se retrouve en effet dans les médias. L’opinion se partage effectivement entre Dreyfusards et antidreyfusards.
Les dreyfusards placent les droits de l’homme, « la vérité et la justice » audessus de la raison d’Etat : Zola parle de « but politique » et de la protection de l’Armé. Il décrit qui sont les antidreyfusards : les défenseurs du clergé (‘’passion cléricale’’) et l’Armée (‘’esprit de corps’’). Ils sont persuadés de la culpabilité de Dreyfus et refusent un nouveau procès. Parmi eux, il y a aussi des antisémites, des antirépublicains. Les antidreyfusards sont les plus voyants avec une presse très active. Cependant, les dreyfusards parviennent à marquer les esprits avec des messages forts, comme le ‘’J’accuse !’’ de Zola qui y énonce des noms et des faits, il ‘’accuse’’ des personnes hautes placées de couvrir la vérité (l’innocence de Dreyfus) pour leurs intérêts. Les faits, les preuves et les dénonciations font douter l’opinion publique qui ne sait alors où se placer. On pourrait noter nombreux journaux qui remettent en cause les propos des dreyfusards comme le Psst ! ou Le Figaro. Les journaux sont tirés en masse, l’exemplaire de l’Aurore est tiré à 30000 exemplaires, un tirage conséquent pour une feuille du matin naissant 3 mois auparavant ! Ainsi, les journaux n’ont qu’un but : vendre du papier pour convaincre le plus de personnes de se rallier à leur pensée.
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