Le Dispositif d’Accompagnement et de Préparation à l’Autonomie des Jeunes
Par Andrea • 7 Mai 2018 • 6 923 Mots (28 Pages) • 778 Vues
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Dans un second temps, je m’intéresserais au domaine de compétences 3 « Communication professionnelle », et plus particulièrement au travail en équipe. Je définirai le rôle et les missions de l’éducateur spécialisé. Je parlerai du travail en équipe, et des actions que j’ai mises en place pour m’y inscrire, afin d’être cohérente avec l’action socio-éducative de l’établissement. J’énumèrerai les moyens de communication entre les professionnels de la structure et les temps de réunion et de transmission du DAPAJ.
Ensuite, je développerais le domaine de compétences 1 « Accompagnement social et éducatif spécialisé », que j’illustrerais grâce à mon expérience sur mon lieu de stage en insistant sur la relation éducative et la notion de transfert dans la relation. J’expliquerai mes actions au sein de la vie quotidienne.
Enfin, je me concentrerais sur le domaine de compétences 2 « Conception et conduite de projet éducatif spécialisé ». Je parlerai du projet éducatif de la structure et des différentes médiations éducatives de l’établissement. Je développerai la notion d’autonomie et du travail de l’accompagnent vers celle-ci.
Dans le respect de l’anonymat, les noms des professionnels de l’institution et des usagers présents dans le document, ont été modifiés.
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« Implication dans les dynamiques partenariales, institutionnelles et inter institutionnelles ».
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L’Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie (ALEFPA).
« L’ALEFPA est une association laïque et une entreprise de l’économie sociale et solidaire. »1[1]Elle a été créée en 1959, c’est une association à but non lucratif de 1901. En 1973, l’Alefpa est reconnue d’utilité publique, elle peut donc recevoir en plus des dons manuels, des dotations et des legs. La reconnaissance d’utilité publique oblige l’association à accepter toutes les contraintes et tous les contrôles imposés par l’administration. Dans le monde associatif, cette reconnaissance est perçue comme un label qui lui confère une légitimité particulière dans son domaine d’action.
L’Alefpa est présente dans 16 départements de France et d’Outre-mer. Elle compte plus de 130 établissements, services et lieux d’accueil qui structurent leurs actions dans un cadre régional au plus près des besoins locaux. La direction générale coordonne, pilote et anime un réseau diversifié d’institutions, comme des Maisons d’Enfants à Caractère sociale (MECS), des Instituts Médico Educatif (IME), des Etablissement et Service d’Aide par le travail (ESAT), des Instituts Thérapeutique, Educatif et Pédagogique (ITEP), des foyers d’hébergement, des services d’accompagnement à domicile, …
Le Réseau Educatif de Soins et d’Accueil Champenois (RESAC) est une antenne régionale de l’Alefpa depuis 1977. Le RESAC dispose d’une MECS Yvon Morandat, d’un ITEP, du DAPAJ, d’un Service d’accompagnement Social (SAS), d’une Maison Educative pour Séjour d’Accueil et de Transition (MESAT) et d’un Service d’accueil de Séjour (SAJ). Ces établissement et services dépendent des agréments du Conseil Général ou de l’Agence Régional de Santé (ARS). « Leurs missions s’orientent vers le service des enfants et des adultes en difficultés sociales ou en situation de handicap »2
L’objectif de l’association est « d’assurer et de garantir la dignité de la vie dans une société d’égale importance1 ». A cet effet, les structures de l’Alefpa s’allie avec des partenaires au niveau local et fonctionne comme un réseau.
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Le Dispositif d’Accompagnement et de Préparation à l’Autonomie des jeunes (DAPAJ)
Le DAPAJ est une structure d’accueil pour des adolescents et/ou des jeunes majeurs qui détiennent un Contrat Jeune Majeur (CJM), il relève de la protection de l’enfance, le DAPAJ est assimilé à une MECS. « Les MECS sont des établissements sociaux ou médico-sociaux, spécialisés dans l’accueil temporaire de mineurs en difficulté. Ils fonctionnent en internat complet ou en foyer ouvert (les enfants sont scolarisés ou reçoivent une formation professionnelle à l’extérieur) »3.[2]
Les personnes accueillis sont des adolescents entre 16 et 21 ans.
La structure héberge toute l’année six jeunes sur la commune de Bétheny. Une maison a été aménagée, avec une possibilité d’accueil de six chambres individuelles. Les parties communes (cuisine, salon, salle à manger et salle de bain) permettent l’apprentissage des règles d’hygiène et des règles de vie en collectivité.
Les contrats de séjours des jeunes sont signés pour une durée de 4 mois et il est possible de les renouveler une fois en fonction du projet de l’usager.
L’admission se fait par demande conjointe du référent de l’ASE et de jeune concerné en faisant une demande écrite ou téléphonique. Un rendez-vous de pré-admission permet de faire découvrir la structure, le règlement intérieur et d’élaborer les premiers points du projet qui sera mis en place dès l’admission de l’adolescent. Après cette pré-admission, il est impératif que l’usager notifie par courrier une demande d’admission.
Le DAPAJ est financé par dotation globale versée par le département, elle fixe le budget annuellement.
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Le cadre législatif
Les textes de lois qui régissent le DAPAJ sont les mêmes que pour les MECS.
- L’article 375 du code civil qui organise la protection judiciaire des mineurs dans les situations où « la santé, la sécurité, la moralité d’un mineur non émancipé sont en danger », dans les cas où « les conditions de son éducations sont gravement compromise »4.
- La loi du 2 mars 2002-24 qui rénove l’action sociale et médico-sociale en matière de droit des usagers, des missions de l’action sociale et médico-sociale et de la planification des établissements. L’objectif de cette loi est de passer de la protection de la personne fragile à la reconnaissance d’usager citoyen. La loi introduit sept outils pour l’exercice de ses droits (le livret d’accueil, la charte des droits et des libertés de la personne accueillie, le contrat de
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