La Construction d’une identité alimentaire national
Par Plum05 • 4 Mai 2018 • 1 732 Mots (7 Pages) • 740 Vues
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7°) 1ère Partie : Une identité alimentaire
- La connaissance de l’étranger
- Les produits et les hommes
- Les stéréotypes
2ème Partie : L’intérêt économique, commerciale et touristique d’une identité culinaire :
- Les retombées économiques et touristiques
- Les retombées nationalistes
- REDACTION DE LA SYNTHESE :
L’alimentation peut en effet être une forme d’identité nationale bien réelle. Comme le dit notre premier document il est facile de le vérifier, dans chacun des pays qui l’entourent, il a une idée sur ce qu’on y mange. On sait bien que le touriste, lorsqu’il se rend dans un pays, souhaite découvrir les habitudes alimentaires et les produits locaux, donc manger un plat traditionnel ou déguster un produit emblématique du pays ou de la région dans lequel on se trouve comme du fromage en France ou des pâtes en Italie. Le stéréotype est recherché car il permet de représenter un pays et a le mérite d’être reconnu par les étrangers. En France il est facile de donner des exemples représentatifs : le cassoulet de Toulouse et d’autres plats, c’est cette dimension de stéréotype qui donne à l’alimentation un caractère durable et qui permet donc d’en faire un élément de l’identité nationale.
La plupart du temps ces produits de stéréotype s’agit de ce qu’on appelle des produits de terroir, des ingrédients ou des recettes spécifiques du pays ou de la région. Quand il n’y en a pas, on en fabrique, comme le montre les stratégies évoquées par le document 1, comme pour la dénomination (« à la belge, de Bruxelles, etc.) ou l’ingrédient du pays qui, ajouté à un plat, deviendra la spécialité de la région. Les produits de terroir semblent assurer l’origine et la qualité d’un aliment face à un consommateur de plus en plus curieux sur ce qu’il mange. Le document 2 montre à quel point le patrimoine culinaire français est un atout pour le pays car en effet ce qui est noté en France c’est la diversité mais aussi la qualité des produits qu’on y trouve, expliquée par de longues traditions et une relation privilégiée entre l’homme et la nature.
Les conséquences de cette alimentation devenue emblématique dans de nombreux pays :
Nous verrons d’abord les impacts économiques, touristiques et commerciaux de cette identité alimentaire. En France, le patrimoine culinaire a un impact sur le tourisme puisque 82 millions de touristes viennent chaque année autant pour le patrimoine historique que culinaire, si l’on en croit le document 2, c’est une source de revenus importante puisque l’alimentation crée des emplois et des métiers variés, développe des activités. Pour le document 1 tout comme pour le document 2, l’alimentation crée des profits. C’est pour cette raison que les différents acteurs se mettent dans ce nouveau marché car si les restaurateurs et les rédacteurs de guides de restaurants choisissent de mettre en avant certains plats traditionnel ou typique, les commerciaux, n’hésitent pas à inventer des traditions dans l’objectif de vendre.
C’est ici la limite de cette pratique. Promouvoir un art culinaire, source de créativité humaine et de valorisation des savoirs faires c’est bien, mais chercher un intérêt économique à tout prix peut toucher l’alimentation par la contrefaçon, ce qui pourrait être mauvais pour la qualité des produits proposés. Pour cela, le maire de Lucca en Italie proscrit l’installation de restauration rapide et de nourriture étrangère dans le centre historique de sa ville, mais comme le dit le document 2, il ne faut pas perdre de vue le fait que la cuisine française et autre cuisine s’enrichit dans les échanges avec les autres traditions culinaires. Il faut simplement avoir et garder un regard critique sur touteschoses, mettre en place des méthodes qui garantissent l’origine et la qualité des produits avec les labels français par exemple, afin de pouvoir tirer le meilleur parti du rayonnement apporté par l’identité alimentaire, sans perdre de vue les valeurs qui nous sont chères.
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