LE LIEN DE CONFIANCE : UNE CONSTRUCTION ENTRE LOYAUTES ET IDENTITE PERSONNELLE
Par LILOU95 • 25 Septembre 2018 • Cours • 1 245 Mots (5 Pages) • 662 Vues
La confiance est « un saut dans le vide mais pas dans l'abîme ».
C’est un contrat de défiance. C'est d'abord un investissement, une forme de pari, une implication, un engagement.
C'est un mouvement vers l'autre, celui-ci ne se fait pas en toute sécurité.
Ce mouvement se construit, se déconstruit.
Dans l'approche contextuelle, une approche de thérapie familiale, Nagy s'intéresse particulièrement à une dimension dans l'échange : celle de l'éthique relationnelle, celle du donner et du recevoir.
Comment trouver un langage commun à toutes les personnes qui interviennent dans une situation ? C’est une mise en pratique de l’éthique relationnelle (comment ce que chacun donne est reconnu ou non ?
Les relations s'organisent autour de cela.
L'objectif de l'Approche contextuelle est de travailler à la restauration de la confiance dans les relations. C'est une pratique thérapeutique ou d'intervention psychosociale.
Cela commence par la restauration, une rencontre avec des personnes des groupes de difficultés, avec des conflits d’injustice, avec un lot de difficultés, avec des relations détruites.
Comment le travail va s’appuyer sur la restauration du lien ?
Les personnes sont en situation de souffrance, cherchent à restaurer la qualité du lien. C’est celle-ci qui va permettre de diminuer la souffrance. La restauration des liens et de la confiance permet d’aider à l’évolution individuelle, familiale, groupale.
Trois types de confiance peuvent être définis :
• La confiance en soi
• La confiance en l’autre
• La confiance dans les relations
La confiance en soi
C’est le bien être, le bonheur, la réussite, l'individualisation et aussi l'acceptation de la compétition, la concurrence. Il est nécessaire d’avoir suffisamment de confiance en soi ; C’est la valorisation de soi qui nous différencie des autres.
La confiance en l’autre
C'est un saut dans le vide, est-ce que l'investissement est mérité ou pas ? Cela concerne la capacité que je peux avoir de faire confiance à l’autre.
La confiance en la relation
C’est un travail autour de la légitimité ; c’est un processus relationnel dans un groupe avec des gens qui partagent quelque chose.
Cette approche est mise en pratique avec les personnes qui ont un intérêt les uns pour les autres.
La confiance est une question à travailler autour des différences et des éléments communs.
Quelques soient les difficultés, les liens sont affectés
Le travail portera sur la confiance de l'être en relation avec les autres.
Le processus autour de la légitimité est de permettre aux uns et aux autres de restaurer, de réinvestir la place de chacun dans la relation, sa légitimité.
La légitimité (par exemple : dans une situation d’abus sexuel), les différentes personnes sont concernées à un moment, une des difficultés sera d’explorer les liens intrafamiliaux et les conséquences pour le futur de cette famille.
Chacun est fixé à une place (la place de victime ou de l'abuseur). Ce processus où les personnes sont fixées (réification, fixation dans une place) est un processus qui empêche chacun de sortir du rôle qui lui est assigné.
Le travail sur la légitimité consistera à chercher comment chacun pourra exister dans son « bon droit », dans sa capacité à nourrir la relation, avec les autres dans le futur, comment chacun va se réengager dans la relation.
Un présupposé de base est que toute personne a une capacité à jouer un rôle dans l'équilibre du donner et du recevoir.
Face à un polyhandicapé, c’est quelqu’un qui est un objet de soin. Le chemin est unilatéral, on donne tout ce qu’on peut à cet enfant (donner du soin ...) Le préjudice relationnel est d’être privé du droit de recevoir .Celui-ci est le plus important. Comment réparer cela ? Le principal préjudice est d’être privé du droit de donner et d'être considéré comme quelqu’un qui n’a rien à donner.
Les travaux aujourd'hui portent sur la reconnaissance.
Pour se développer, chacun a besoin d'avoir
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