Gouvernance bancaire
Par Orhan • 7 Octobre 2018 • 1 050 Mots (5 Pages) • 562 Vues
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- Le virage pris par le Crédit agricole
Le Crédit agricole s’est introduit en Bourse le 14 décembre 2001, avec la création du groupe Crédit agricole SA, ensuite le rapprochement Crédit Agricole – Crédit lyonnais en 2003, est a analysé sous deux angles. D’un côté cette croissance a des aspects purement financiers et d’un autre côté il faut le prendre sous un angle plus subjectif avec une perception de changement.
Cette introduction prend un côté mutualiste car le contrôle de la filiale reste dans les mains du groupe tout en gardant l’envergure capitaliste avec des titres servant à financer le développement de la banque.
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Si l’on observe le tableau, les caractéristiques du modèle crédit agricole correspondent fortement au modèle hybride, toutefois il faut affiner cette analyse. Au sein du groupe, chaque caisse locale ou régionale dispose de son propre conseil administratif et travaille en collaboration avec le siège.
La structure organisationnelle du CA semble être plus performante qu’une structure centralisée car la caisse régionale permet de réduire le cout de coordination mais tout en diminuant l’influence des caisses locales.
Au final, le modèle du Crédit Agricole semble être davantage tourné vers un modèle capitalistique masqué, avec un mutualisme se limitant à un vecteur de communication. Paradoxalement, le secteur bancaire étant en train de s’homogénéiser, le public trouve un engouement pour les valeurs mutuelles de partage et de solidarité.
CONCLUSIONS
Comme nous avons pu le voir, les années 1980 avec la loi bancaire de 1984, ont vu les banques coopératives gagner énormément de parts de marché au détriment des banques commerciales, dites historiques. Plusieurs enjeux ont été abordé par ces banques telles que l’accroissement des commissions dans le PNB, la diversification des métiers ou encore le maitrise du risque.
Les banques coopératives ont su tirer leur épingle du jeu malgré une crise financière structurelle en reposant sur plusieurs principes, dont l’adoption du sociétariat. En effet il est indéniable qu’une gouvernance à prédominance sociétaire permet une meilleure efficience des décisions stratégiques prises. Là où, une banque actionnariale aurait privilégié la satisfaction financière des actionnaires, la banque coopérative va mettre en avant l’intérêt de toutes les parties prenantes à la banque. Une nécessité qui donne de l’importance aux pratiques des banques coopératives dans l’atténuation des effets controversés de la crise financière mondiale.
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