Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

Gestion des connaissances

Par   •  8 Décembre 2018  •  2 015 Mots (9 Pages)  •  807 Vues

Page 1 sur 9

...

un flux des connaissances efficace. C’est au fond un des objectifs du knowledge management. Si les connaissances sont bien partagées et bien gérées alors l’entreprise va en tirer un profit sur plusieurs aspects.

Question 2 – Mise en relation de cycles de gestion des connaissances

Selon le modèle de Davenport et Prusak (1998) le cycle de la gestion des connaissances se fonde sur trois processus. Tout d’abord il y a le processus de génération des connaissances, par la suite on parle du processus de codification et de coordination et enfin le processus du transfert des connaissances. Le premier vise à créer de manière intentionnelle des connaissances qui seront des connaissances tacites difficilement transférables. Le deuxième processus lui il va viser de transformer les connaissances créer en connaissances explicites, donc on parle de processus de codification et coordination. Le dernier processus va être celui du transfert. À ce niveau les connaissances déjà codifier pourront être transmises aux autres membres de l’organisation, on a le partage des connaissances qui se crée à ce moment.

D’autre part le modèle de Nonaka de la spirale du savoir est composé lui aussi de quatre étapes : La socialisation, l’énonciation, la combinaison et enfin l’internalisation. La socialisation est l’étape ou est-ce qu’un individu acquiert une connaissance tacite en imitant un modèle déjà existant. Souvent les connaissances tacites sont acquises avec l’expérience. Donc on parle de transfert de connaissance à partir de tacite vers tacite. L’énonciation est l’étape ou la connaissance tacite (difficile à exprimer) va être transformée en connaissance explicite (facilement exprimable et compréhensible). « L’énonciation, c’est-à-dire la traduction du savoir tacite en savoir explicite et l’internalisation, c’est-à-dire l’utilisation du savoir tacite pour accroître sa propre base de connaissances sont les étapes-clés de cette spirale du savoir. » L’étape de la combinaison est celle de la standardisation des connaissances acquises. Par exemple, lorsqu’on va réunir et on va parfaire les connaissances dans un livret d’utilisateur ou manuel d’opération pour un produit donné. La dernière étape consiste l’internalisation des connaissances. C’est l’étape à laquelle les employer et les membres de l’organisation commencent à échanger entre eux les connaissances acquises et formalisées à travers les trois étapes précédentes.

Si il faut faire un parallèle entre le modèle de Davenport et Prusak et celui de la spirale du savoir Nonaka on peut dire que l’étape de la socialisation correspond à l’étape de la génération des connaissances de Davenport. Le processus de l’énonciation et de la combinaison correspond à l’étape de la codification et de la coordination de Davenport puisque dans la spirale c’est à ce moment qu’on transforme les connaissances tacites en explicites et ensuite lors de la combinaison on standardise les connaissances, ce qui est similaire au modèle de Davenport : codification et coordination. Enfin, la quatrième étape de la spirale qui est l’internalisation correspond au processus de transfert des connaissances du modèle de Davenport. L’internalisation chez Nonaka est l’étape ou est-ce que les connaissances sont transmises entre les employés et ceux-ci peuvent à leur tour en faire d’une connaissance explicite une connaissance tacite. Cette étape ferme la boucle de la spirale. Elle est similaire à l’étape de du transfert des connaissances de Davenport et Prusak. Voilà donc le parallèle entre les deux modèles, celui de Nonaka et celui de Davenport et Prusak¸

Question 3

a. Donnez deux exemples de chacun des concepts suivants : donnée, information, savoir-faire, savoir spécifique et savoir générique.

Un exemple d’une donnée peut être le chiffre d’affaire annuelle d’une compagnie. Exemple le chiffre d’affaires de bombardier pour l’année 2015 est de 18,0 milliards de dollars ($US). Une information, ce sont plusieurs données ensemble. Exemple le chiffre d’affaire de bombardier pour cette année à baisser de 2,5% par rapport à l’année précédente. Le savoir-faire est ce qu’une personne sait faire et qui l’a acquis avec de l’expérience de travail, c’est en quelque sorte du savoir tacite qu’un individu possède en lui. Un exemple de savoir-faire peut être un gestionnaire d’une compagnie informatique avec une expérience de 25 ans au sein de la compagnie. Celui-ci possède du savoir-faire au niveau de la gestion de la compagnie qu’il a acquis à travers le temps.

Le savoir spécifique est ce dont une personne connait concrètement. Par exemple un métier ou il est nécessaire beaucoup d’études et d’expérience, exemple un chirurgien cardio-vasculaire. Un savoir générique est plutôt une savoir qui n’est pas concrètement liè a un domaine de travail spécifique. Le savoir générique d’un individu peut être appliqué dans plusieurs domaines différents. Par exemple une personne qui a une bonne aptitude de communiquer est une forme de savoir générique. Ou encore une personne qui est analyser et réfléchir. Ce sont encore là des savoirs-génériques.

b. Décrivez brièvement une activité de création de connaissances ou de partage de connaissances.

Un exemple l’invention ou la création d’un nouveau système informatique pour la gestion des bases de données très larges. En se basant sur des connaissances tacites, certains ingénieurs se mettent au projet de mettre en place un nouveau système pour gérer des bases de données. Seulement les ingénieurs qui travaillent sur le projet ont le savoir nécessaire pour créer le système. On parle de savoir tacite.

c. Décrivez brièvement une activité de formalisation (stockage, explicitation) ou une activité de récupération des connaissances

Une fois que le système a été conceptualisé par les ingénieurs ils vont ensuite procéder à la standardisation du système en créant un manuel d’opération pour le système ou encore un code d’usage qui va servir à tous les autres entreprises ou individus lors de l’implantation du système dans leurs bureaux. On transforme ici le savoir tacite en savoir explicite.

d. Décrivez brièvement une activité de diffusion des connaissances.

Le système informatique de gestion de bases de données larges après avoir été standardisé peut être maintenant implanté dans d’autres entreprises. Il y aussi maintenant des équipes de support

...

Télécharger :   txt (13.3 Kb)   pdf (54.8 Kb)   docx (14.9 Kb)  
Voir 8 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club