E-commerce.
Par Raze • 12 Juin 2018 • 4 817 Mots (20 Pages) • 424 Vues
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Par la suite, nous avons pu retenir une reformulation : La communication c’est un moyen de transmettre un message d’un émetteur vers un récepteur. Le but est de déclencher une réaction chez le consommateur. Il y a diverses manières de communiquer. La communication via les médias peut se transmettre via la presse, la télévision, la radio, le cinéma, l’affichage et l’Internet.
Passons à quelques chiffres afin d’évaluer l’importance du phénomène. Selon Comeos (2015), porte-parole du commerce et des services en Belgique, il y a eu une évolution dans l’e-commerce. Nous avons pu tirer des données de différents tableaux et graphes qui se trouvent ci-dessous :
[pic 1]
Vandenberghe, P. (2015). E-commerce en Belgique : l’exode. Récupéré le 13 mars 2016 de
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Van Bastelaere, P. (2014). E-commerce in Belgium 2014. Récupéré le 20 mars 2016 de
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Van Bastelaere, P. (2014). E-commerce in Belgium 2014. Récupéré le 20 mars 2016 de
[pic 4]
Van Bastelaere, P. (2014). E-commerce in Belgium 2014. Récupéré le 20 mars 2016 de
Voici donc les résultats pour la Belgique en 2014 :
- le chiffre d’affaire du commerce en ligne était de 5,62 milliards d’euros soit 6,44% du chiffre d’affaire total du commerce (2013 : 5,6%)
- le nombre de transactions en ligne a augmenté de 16% soit 3,5 milliards de transactions par an
- il y a eu 105 nouveaux webshops par mois
- 61% des belges affirment avoir déjà acheté en ligne donc 3% des belges ont acheté cette année (2014) pour la première fois en ligne ce qui représente 330 000 nouveaux clients
- 38% des belges affirment avoir acheté plus en ligne que l’année précédente (2013 : 36%)
En 2014, les belges ont donc dépensé plus et plus souvent en ligne mais l’e-commerce belge est fortement en concurrence avec l’étranger à cause de problèmes structurels en Belgique. Seulement 30% des habitants achètent en ligne dans des e-boutiques locales, ce qui est peu comparé aux pays voisins.
Selon Figari (2012), l’idée est que pour augmenter ses e-ventes, il y a des techniques à suivre :
Tout d’abord, selon Figari (2012) il faut savoir qu’il existe plusieurs sortes de marchés mais il est préférable de privilégier les marchés porteurs. Il y a les marchés majeurs dans la demande mondiale, ce sont les marchés les plus importants et difficiles car l’attente des consommateurs est très élevée. Les pays visés sont les Etats-Unis, le Royaume Uni et l’Allemagne. Ensuite, les marchés porteurs, eux sont en pleine expansion dans la vente en ligne. Les pays visés sont : Espagne, Italie, pays de l’Est, etc. Il reste les nouveaux marchés porteurs qui sont les pays émergents avec un potentiel de croissance non négligeable mais risqué. Pays visés : Chine, Turquie et Brésil.
Ensuite, selon Figari (2012), la stratégie doit tenir compte des différentes catégories de produits. Il existe trois catégories. Les médias et divertissement sont les plus demandés, les produits d’équipements de la personne et de la maison connaissent une très forte croissance et les produits d’entretien et alimentaires sont peu demandés.
Néanmoins, c’est aussi important de bien connaître le comportement des consommateurs ciblés qui évolue très rapidement et diffère selon les pays.
Par ailleurs, selon Figari (2012), il est nécessaire de trouver la bonne logistique selon le volume de marchandises expédié. En phase de démarrage, l’e-commerçant peut d’abord utiliser des sites comme E-bay pour tester le marché mais souvent, cela ne permet pas d’optimiser les coûts. Quand les volumes sont plus importants, on conseille l’injection directe c’est-à-dire regrouper les colis directement chez un transporteur du pays cible qui va se charger de la vente. C’est plus avantageux pour l’e-commerçant car on diminue les coûts de transports et on valorise l’image locale de l’entreprise. Puis, si les volumes sont vraiment importants, on parle de « stock déporté ». Un e-commerçant qui fait du B to B (achats/ventes de biens entre entreprises) ferait mieux de délocaliser une partie de son stock dans le pays pour optimiser les coûts car cela facilite la gestion des retours mais cela implique une production plus conséquente de stock.
Cependant, il est possible de faire un « mix » des solutions. Par exemple, l’e-commerçant sur une plateforme locale peut stocker les produits best-seller et envoyer les autres.
De plus, selon Figari (2012), la qualité des services n’est pas à négliger. Les transporteurs doivent être choisis selon des critères précis et il ne faut pas oublier la gestion des retours car le client peut exiger un retour ou échange rapide de sa marchandise. Le vendeur devrait donc prévoir une adresse de retour qui regroupe les envois.
Les idées de Grobovsek (2008) complètent l’analyse sur le marché du commerce en ligne de Figari (2012) :
Finalement, selon Figari (2012), il existe aussi des coûts liés au e-marketing donc l’offre doit être adapté aux caractéristiques locales. L’e-commerçant doit indiquer le mode de paiement dans les commandes et sur l’étiquette de transport, tout comme le montant que le livreur devra réclamer, s’il en reste un. Selon Grobvsek (2008), il n’existe pas de règles fiscales communes dans l’Union européenne. Les e-commerçants doivent pouvoir maîtriser les règles précises de TVA des différents pays qui sont fonction du volume, du type de vente (bien ou service) et du type de client. Les e-commerçants doivent donc paramétrer leur site pour appliquer les bons taux de TVA aux bons clients. On peut donc comprendre que bien maitriser les règles de territorialité peut permettre d’augmenter son chiffre d’affaire. Si un e-commerçant belge applique les même tarifs pour tous, il peut augmenter sa marge de 5% lors de chaque commande passé pour un luxembourgeois mais en faisant les démarches auprès des autorités luxembourgeoises pour appliquer le taux local dès la première vente.
Barbey, Corroy-Labardens et Kiyindou
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