La Fontaine - Les Animaux malades de la peste,VIII,1 - 1668
Par Matt • 26 Février 2018 • 1 291 Mots (6 Pages) • 801 Vues
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-activité naturelle du renard et du loup =chasser dont ils n’éprouvent plus le besoin à cause de la peste.
-la tourterelle aussi =>symbolise l’amour « se fuyaient au lieu de s’aimer » =ANORMAL
=conséquences NÉGATIVES —> stagnation du monde
- On bénéficie d’une justice diff selon classe sociale => Ici on prend le cas de la peste pr montrer les injustices selon les classe sociales
=> imparfait duratif car situation pénible +passé simple
- Les interventions des animaux
-bcp plus brefs → fin du texte : encore + brève que celui du lion
-une fois l’accusation énoncé le jugement est très rapide : justice expéditive —> bcp moins important que celui du lion.
-coupable = le lion car faute importante mais responsabilité de la mort de l’âne par ts les animaux influencée par le lion.
- La confession de l’âne
-épisode au cours de la fable → le fabuliste en tire une morale v.49 // intervention lion ex: v.15/49=> // deux discours
-le lion mange par plaisir comme déjà dit /l’âne mange pour satisfaire ses besoins primaires
-gradation v.51
-L’âne reconnait implicitement avoir cédé à la tentation de « l’herbe tendre ».
- Le jugement injustice
-v.55 —> masse anonyme se précipitant sur l’âne (« on » )
-la plaidoirie du loup intervient après le v.55 —>confirme décision prise par les autres animaux (« l’âne est coupable »)
→ le discours du loup n’est pas utilisé car l’âne est déjà condamné
-le discours s’achève pa exécution.
→ le « on » du v.63 est le mm que celui du v.55
-disproportion entre la peine et la faute → les quelques brins d’herbes mangés par l’âne
- La morale
- apparait à la fin du texte (des fois LF fait l’inverse)
- raisonnement inductif (l’exemple énoncé puis la leçon tiré de l’ex / déductif où l’on a l’expo de la morale puis l’ex)
- à la fin : BLANC associé à la lumière, NOIR associé au mal v.64 → rappelle la position du Lion qui est NOIR mais blanchit par la cour et l’âne qui est BLANC mais noirci par la cour (ou plutôt gris car une faute est tout de même commise) = PREUVE DE LA DIFF SOCIALE.
III-Un enseignement pessimiste
- Une justice contestable
-« la loi du plus fort est toujours la meilleure » // avec le loup et l’agneau → ici le Lion condamne l’âne pck il est plus fort (renvoi à l’idée de la morale)
-le droit de l’âne est alors bafoué car personne ne prend sa défense → mm si LF dénonce cette injustice, celle-ci demeure encore aujourd’hui.
-« harangue » pour trouver le coupable mais en vrai déjà condamné = FAUX DISCOURS
- Les relations sociales
-fable s’appuie sur un mal contagieux ravageant l’ensemble des animaux.
-les animaux ne manifestent cependant aucune solidarité →chacun se bat pour lui mm
-remède choisi = le sacrifice de l’un d’entre eux —> sacrifice humain pour répondre à tel ou tel pb
-façon indirecte de condamner des pratiques religieuses
→ Dénonciation implicite du roi (à l’époque roi = monarchie absolu, pouvoir divin)
- Absence de responsabilité
-Les animaux fuient leurs responsabilités et se déchargent sur un plus faible qu’eux : l’âne qui devient coupable —> il va payer pour tous les animaux.
Conclusion
- Des perso types définis dans cette fable, placés dans la réalité du temps de LF
- S’appuie sur des éléments variés : apologue
- Le dénouement dépasse le cadre historique
- Une vision pessimiste de l’humanité qui se révèle universelle : bouc émissaire biblique (qui trouve de nombreux échos au cours de l’histoire et encore aujd)
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