Est-il possible de désirer sans souffrir ?
Par Aywen TV • 21 Mars 2022 • Dissertation • 927 Mots (4 Pages) • 622 Vues
La vie nous impose souvent des envies, fortes, brusques et qui nous obsèdent durant un
moment. Ces envies soudaines peuvent s’exprimer sur le long terme et se transformer en
désir. Désirer, du latin « desiderare » est une qualité naturelle de l’homme, qui naît d’un manque et
comble ce que nous ne pouvons pas avoir par l’activation de l’imagination. Ces désirs peuvent nous
conduire à leur réalisation, donc au bonheur. Mais peuvent aussi nous mener à l’échec, donc à la
souffrance, douleur morale et insatisfaction profonde. Est-il possible de désirer sans
souffrir ? Désirer sans se soumettre à la souffrance ? Afin de répondre à cette problématique nous
verrons dans un premier lieu qu’il est impossible de désirer sans souffrance. Puis dans un second
lieu qu’il est envisageable de désirer sans être menacé par la souffrance.
Le désir est un mécanisme indispensable à la condition humaine. Ce dernier stimule
l’esprit, entraîne l’imagination, et conforte souvent un sentiment de plaisir et de jouissance
absolue. Quand on désire, on est animé par un manque, alors on active de manière naturelle notre
imagination qui nous permet de fantasmer sans limites. Or l’absence de limites de l’imagination,
provoquer par la passion rend l’objet désirer inaccessible ce qui engendre un sentiment de
frustration, et donc de malheur. Ainsi pour éviter cette souffrance il faut absolument maintenir un
équilibre entre le réel et le désir. Par exemple un homme pauvre qui désire un objet de grand luxe,
et qui par son imagination est entraîné dans un état incontrôlable, se verra forcément plongé dans
le malheur car il n’a pas respecté l’équilibre entre le réel et le désir. En revanche si ce même homme
pauvre désir un objet qui est à sa porté, il pourra réaliser son désir et sera alors heureux. Cet
équilibre entre réalité et désir est ce qu’on appelle l’Ascèse, qui préconise dans un premier temps et
comme dis précédemment un équilibre entre désir et réalité, mais aussi dans un second temps un
contrôle de la raison sur la passion. En effet pour vivre heureux, il faut se contenter des plaisirs
simples, et pour se contenter des plaisirs simple la raison doit dominer la passion. La maîtrise des
passions entraîne un désir saint qui repousse les fantasmes d’illusions qui nous égarent du
bonheur. Cet état comprend un travail profond sur soie même, mais il en résulte une vie saine qui
repousse les désirs irrationnels . Le but ultime est d’atteindre l’ataraxie, la paix intérieure, pour
désirer sans souffrir. Descartes disait dans, discours de la méthode « tacher toujours plutôt à me
vaincre que la fortune et a changer mes désirs que l’ordre du monde », il faut travailler sur ses désirs
pour les ajuster à ce que nous propose la réalité plutôt qu’ajuster la réaliser a nos désirs afin
d’échapper au malheur. Mais malgré cela le désir n’est pas toujours source de souffrance, il faut en
effet sévèrement les contrôler mais attention à ne pas totalement les éradiqués. Car les désirs
préservent
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