Le «sauvage» est-il représenté de la même façon?
Par Raze • 21 Septembre 2017 • 780 Mots (4 Pages) • 962 Vues
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Argument principal 3
Dans les extraits de Cartier et de Lahontan, le «sauvage» est représenté comme un être qui n’a pas besoin de matériel extravagant et qui se réjouit de peu.
Sous-argument 3.1
Sous-argument 3.2
Dans l’extrait de Cartier, le «sauvage» se contente d’échanges matériels simplistes pour accepter la plantation de la croix chrétienne sur leur terre.
Dans l’extrait de Lahontan, le «sauvage» tente de le convaincre que son mode de vie plus simpliste et traditionnel est la voie vers le bonheur et la longue vie.
Illustration 3.1
Illustration 3.2
«Et puis leur montrâmes par signes, que ladite croix avait été plantée comme borne et balise pour entrer dans le havre; et que nous y retournerions bientôt, et leur apporterions des articles de fer et autres choses;» (l. 20-22)
«Pourquoi ne vivrais-tu pas de bouillons, de toutes sortes de bonnes viandes? Les perdrix, poulets d’inde, lièvres, canards, chevreuils ne sont-ils pas bons rôtis et bouillis? À quoi servent le poivre, le sel et mille autres épiceries si ce n’est à ruiner la santé?» (l. 20-22)
Explication 3.1
Explication 3.2
On peut ainsi déduire par l’absence de violence et d’opposition, que les Amérindiens acceptent le «marché» avec les Européens, qui consiste à échanger l’installation de la croix et leur présence contre des biens matériels.
Dans cette énumération de questions, on peut comprendre que le «sauvage» est entièrement satisfait de son mode de vie beaucoup moins extravagant que celui de Lahontan. On peut aussi constater que celui-ci ne comprend guère comment on peut être heureux dans le monde sophistiqué et superficiel dans lequel le Baron vit.
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Étape 2 : Rédaction de l’introduction
Au tournant du 16e et 17e siècle, Jacques Cartier et le baron de Lahontan, tous deux français écrivent par plaisir leur expérience des premiers contacts qu’ils ont eu avec les Amérindiens. Lors de cette période, l’un des styles de littérature les plus populaires était le récit de voyage. S’inspirant des épisodes dans Nouveau Monde, les deux auteurs s’approprient le sauvage de manière similaire. Ainsi, dans l’extrait Récit de voyage en Nouvelle-France, Jacques Cartier et le baron de Lahontan expriment que le sauvage est un être pauvre et inférieur aux français, mais contrairement à eux, non-matérialiste. Le tout sera divisé en trois parties clairement identifiées; les ressemblances, les différences ainsi que le bilan.
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