Commentaire la ronde sur la cloche d'aloysius bertrand
Par Matt • 14 Juillet 2017 • 799 Mots (4 Pages) • 1 082 Vues
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: Tradition médiévale fondée sur la magie noire fait par des magiciens : « évoquèrent », « douze voix »,
Manifestation de l’orage : « tourbillon », « pluie », « foudre », « courant d’air », « rouge flammes ».
Il y a une personnification sur ce qu’il voit et entend : « La lune couru se cacher » : C’est une illusion optique interprétée par l’auteur (il a peur et la lune aussi).
Il personnifie les « girouettes » : « les girouettes criaient », « grincement, comme des grues en sentinelle ».
On passe d’une position statique à une position dynamique, à la fin, elles redeviennent normales : elles rouillent « rouillèrent ».
Présence de magie noire : « dansaient une ronde » : danse satanique : Phénomène d’écho avec les douze coups de minuits.
Les esprits curieux : ce sont comme des fantômes.
Le livre de magie brûlé dû au foudroîment du clocher.
Des pouvoirs merveilleux : la lune fondit les nuées gris de perle.
Il y a distorsion du temps chronologique et météorologique enchainement rapide de chose : « dansaient », « évoquèrent », « traversèrent », « se rouillèrent ». Ces temps sont tous au passé sauf « dansaient » qui est à l’imparfait.
Avec un texte très court, l’auteur utilise un vocabulaire riche, en symboles et en vocabulaire. Il renvoi au médiéval.
A mon avis, le poète a opéré un véritable choix des mots, aussi paradoxale que cela puisse paraitre dans le cadre de son délire, de son cauchemar. Le cauchemar nous laisse souvent très perplexe, démuni et avec des propos incohérent, ce qui n’st pas le cas ici. Cela nous rappelle une autre poète français Charles Baudelaire qui lui aussi a écrit des poèmes en prose notamment le ‘’spleen de Paris’’ et qui a tente quelque chose d’analogue ; Toutefois Baudelaire reste dans son époque moderne tandis que Aloysius Bertrand est tourné vers le passé et plus particulièrement l’époque médiévale
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