Antigone et la notion de justice

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Le peuple a besoin de nouvelles lois, et cela est du aux nouveaux domaines d’évolution, mais aussi à l’actualité.

B. Le sentimentalisme législatif du peuple

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Qu’est-ce que le sentiment législatif du peuple? Les normes et lois sont crées afin d’encadrer les relations entre le peuple, mais aussi afin de le rassurer aux vues des différentes nouvelles de l’actualité.

On peut notamment illustrer cet exemple avec le terrorisme. On retrouve la notion de terrorisme dans la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne à l’article 43-1.

« Les missions visées à l’article 42, paragraphe 1, dans lesquelles l’Union peut avoir recours à des moyens civils et militaires, incluent les actions conjointes en matière de désarmement, les missions humanitaires et d’évacuation, les missions de Conseil et d’assistance en matière militaire, les missions de prévention des conflits et de maintien de la paix, les missions de forces de combat pour la gestion des crises, y compris les missions de rétablissement de la paix et les opérations de stabilisation à la fin des conflits. Toutes ces missions peuvent contribuer à la lutte contre le terrorisme, y compris par le soutien apporté à des pays tiers pour combattre le terrorisme sur leur territoire».

Pour lutter contre le terrorisme, le peuple exige des lois. Le peuple veut se sentir bien dans son pays, et ne pas avoir peur. Les lois crées pour la lutte contre le terrorisme sont de nécessités publiques, et le gouvernement se doit de rassurer ses élus. Les lois sont là pour rassurer le peuple, et elles sont voulues par celui-ci.

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Malgré les effets positifs de l’inflation législative et de sa nécessite dans certains domaines, elle impose par sa multitude de lois crées, des nuisances dans notre société d’aujourd’hui.

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II. Les nuisances de l’inflation législative et de la codification.

Les nuisances de l’inflation législative sont multiples et peuvent s’expliquer par deux idées principales. Tout d’abord des lois sont sans cesse crées et/ou renouvelées, le peuple n’est pas forcément bien informés de ces nombreuses modifications. De plus, les nouvelles lois crées sont souvent des lois qui se rajoutent à des lois existantes ce qui les rend plus complexes.

A. Trop de lois tuent la loi

Comme dit précédemment, le vingt-et-unième siècle est un siècle marqué par les évolutions informatiques, technologiques, pharmaceutiques, et tant d’autres. Ces évolutions amènent souvent de nouveaux concepts, et cela amène donc des nouvelles lois, normes et régulations. Mais en créant sans cesse de nouvelles lois, le peuple n’est pas bien informé. Cela est un point négatif, car les individus préfèrent alors ne trop rien tenter, craignant d’enfreindre une nouvelle règle de droit créée et méconnue. La loi, par sa multitude de facettes créées ces dernières années, devient désuète. Il y a trop de lois pour pas assez de véritables «problèmes». La loi perd de sa valeur.

Les lois sur l’économie par exemple, sont trop nombreuses, notamment du à la mondialisation et globalisation de notre société. Le Grand-Duché du Luxembourg est un paradis fiscal. Il est donc normal d’y retrouver dans la législation de nombreuses lois concernant les domaines financiers, fiscaux et économiques. Mais n’y-a-t’il pas trop de lois?

Dans le Code Larcier regroupant tous les codes en vigueur au Grand-Duché du Luxembourg, le droit des Affaires ( comprenant le droit commercial, le droit des sociétés et des associations, le droit bancaire et financier, et le droit de concurrence) est de taille égale avec le droit Civil. C’est donc le deuxième droit le plus fourni en lois, normes, règles de droit et autres.

Ces lois sont nombreuses, mais sont aussi très souvent complexes…

B. La complexité des nouvelles loi

Les nouvelles lois crées sont basées sur des domaines bien particuliers. Les individus ne sont pas tous forcément intéressés par ces nouveaux domaines et n’ont donc pas la volonté de s’attarder sur les nouvelles lois crées pour ceux-ci.

Les lois se veulent de plus en plus précises, mais aussi techniques afin de mieux correspondre aux attentes des domaines révolutionnaires. Ces lois sont alors complexes. En effet, prenons pour exemple un homme gérant d’une boutique de fleurs. Les nouvelles lois crées sur la nano-technologie ne vont pas forcément l’intéresser, et il pourrait même ne pas forcément toutes les comprendre s’il ne sait pas précisément ce qu’est la nano-technologie. Les lois sont censées être des règles et des normes générales, qui facilitent la vie du peuple . Mais avec ces nouvelles lois, il est compliqué de les faire comprendre à tout le monde. Rudolf von Jhering disait « Nul n’est censé ignorer la loi ». Or avec l’inflation législative, les lois sont en trop grand nombre pour être connues de tous et par tous.