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Soleils Couchants, Victor Hugo

Par   •  2 Octobre 2018  •  1 056 Mots (5 Pages)  •  974 Vues

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♦ L’eau : « mers », « fleuves » (v. 6-7), « eaux » (v. 9), ♦ La terre : « forêts » (v. 7), « bois », « campagnes » (v. 10-11)♦ L’air : « nuées » (v. 1), « vapeurs » (v. 3)♦ Le feu : « soleil » (v. 1 et v. 14)

- Personnification de la nature : « la face des mers », « la face des monts » (v. 6) -Adjectifs mélioratifs pour la nature (« rajeunissant », v. 11 ; « joyeux », v. 14 et « radieux », v. 16) et hyperboliques (« immense », v. 16).

III) LES SENTIMENTS DU POETE

a) La vie éphémère de l’Homme

-Poète qu’à la dernière strophe, « mais », marque rupture avec reste du poème et une opposition du poète à la nature : « Mais moi » (v. 13).

-Le poète se sent isolé parmi cette « foule » de jours (v. 5) et face à la nature en fête (« au milieu de la fête »(v.15), où le soleil ne le réchauffe même pas : « refroidi sous ce soleil joyeux » (v. 14), comme s’il n’appartenait déjà plus à ce « monde immense et radieux » (v. 16).

-Image du poète solitaire au milieu de la nature est récurrente chez les romantiques, comme la mélancolie qui accompagne la contemplation et la méditation du poète face à la nature.

b) Un questionnement mélancolique et violent

-3 première strophes, rythme binaire qui souligne une mélancolie

-Dernier quatrain : la posture du mélancolique, traditionnellement représenté la tête courbée vers le bas : « courbant plus bas ma tête » (v. 13).

-Le poète est fatigué par le poids du temps qui passe. -La mélancolie est aussi liée à l’angoisse de la mort. -La mort est évoquée au centre du poème : « Comme un hymne confus des morts que nous aimons » (v. 8). Ce vers s’oppose par parallélisme au dernier vers du poème. -L’euphémisme des verbes « passer » (v. 14) et « s’en aller » (v. 15) renvoient à sa mort, cela permet d’atténuer la réalité et apaiser l’angoisse du poète.

c) L’indifférence de la nature face à l’Homme

-Dans dernier quatrain, le temps s’accélère pour le poète, marqué par rupture de rythme.

-Le passage du présent au futur proche « bientôt » (v. 15) insiste sur la fuite inexorable du temps et son caractère irrémédiable pour l’homme.

-Cette accélération provoque effacement progressif de la première personne : on passe rapidement du « moi » (v. 13) au « je » (v. 14-15) puis au « rien » (v. 16), qui désigne le poète.

-Enseveli sous les flots du temps, l’homme est voué à un effacement progressif, jusqu’au néant.

Victor Hugo utilise le temps qui passe à travers l’Homme et la nature. De plus, le thème de la supériorité de la nature est mis en relief face à l’Homme. Ainsi, il exprime ses sentiments et sa mélancolie dans ce poème aux caractéristiques romantique. Ce thème peut également être remarqué chez d’autres auteurs comme Alphonse De Lamartine avec son poème « l’Isolement ».

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