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Soleil couchant Victor Hugo

Par   •  28 Mars 2018  •  2 264 Mots (10 Pages)  •  911 Vues

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le poète. Ensuite on retrouve l’évocation de la nature. On voit une grande fluidité dans les deux première strophes.

II- La Nature …

a) De nombreux termes qui évoquent la nature

La nature est évoqué dans le premier quatrain à l’aide de termes qui évoquent le paysage.

Le point de départ du poème est un paysage mélancolique de nature à faire naître le sentiment mélancolique chez le poète avec un paysage en demi teinte un peu brouillé, brumeux avec « clarté » qui évoque le peu de lumière diffusée, « vapeur » idée d’eau qui remonte avec la chaleur. « obstruée » renvoie à la grisaille, clarté un peu grise.

La nature est évoquée dans la deuxième strophe v. 6 et 7 ces éléments sont mis en valeur « mers, monts, fleuves, forêts » c’est le champs lexical de la nature mis en valeur par la répétition de la préposition « sur », complément de lieu, mais aussi on peut voir qu’il y a comme une personnification avec « face » ça se poursuit à la 3eme strophe. On a une amplification à travers ces éléments naturels mis en valeurs avec un conjonction de coordination qui revient « et ». Ça rend la nature vivante

b) La nature éternelle

Pour la personnification on peut remarquer au v.10 le premier hémistiche paradoxale car il évoque, avec le participe passé « ridées », l’apparence de la vieillesse qui renvoie à un vieillissement physique chez l’homme mais qui n’a pas la même conséquence sur la nature. D’où la présence de l’adjectif « vieilli » négatif qui renvoie à la réalité. La nature a l’apparence de la vieillesse mais même si elle est vieille, elle est belle. C’est renforcé par le premier hémistiche du vers suivant, à l’aide du futur proche on à l’idée de jeunesse éternelle voir de rajeunissement avec « rajeunissant » le participe présent présente l’action dans sa durée dans son étirement. Donc on a l’impression que la jeunesse de la nature est amplifiée.

« Toujours vers » l’adjectif renvoie à l’accès cultuel mais plus métaphoriquement aussi à la genèse et il est renforcé par l’adverbe « toujours » qui montre l ’aspect immuable éternel.

Au v.12 c’est filé a travers toute la troisièmement strophe, on a « sans cesse » locution renvoie à l’idée d’éternité d’aspect immuable. A l’aide du futur simple et du participe présent qui présente l’action d’étirement renforcé par « sans cesse » et « toujours ».

Évoque cette image du cycle de l’eau et renvoie à ce caractère immuable ça renvoie à cette fluidité et cette fuite du temps

v.12 parallélisme de construction qui renforce cette image verbe « prendra » le complément « au monts » et le flot qui fait le lien et on retrouve le verbe et le complément « aux mers » renforce cette idée de cycle qui se renouvelle. Un enjambement v. 10-11 renforce ce renouvellement de la nature.

Pour revenir sur l’aspect sonore, à la deuxième strophe, il y a une allitération en [s], « ces jours, passeront, passeront, sur face, encore sur et face... » et il y a aussi les [f] « foule, face, face, fleuves, forêt, confus, (qui continue sur la 3e strophe), face, front, fleuves, flots... » ces deux allitération entremêlé suggère cette idée du temps qui passe et qui s’enfuit un passage qui n’a pas d’influence sur la nature avec glisser contraire de d’accrocher et ces sonorité glissante renforcent cette impression.

c) La gaîté de la nature

La jeunesse de la nature on l’avait avec le paradoxe mais ensuite on a rajeunissant toujours vert et associé à la jeunesse idée de joie de gaîté, qui s’oppose au paysage brumeux/brouillé qui fait naître la mélancolie, à travers la personnification du soleil « ce soleil joyeux fête immense et radieux » qui n’est plus un soleil couchant mais un soleil joyeux, et le complément circonstanciel de lieu « au milieu de » les trois dernier vers évoqué une forme de généralisation et d’omniprésence de la nature gai joyeuse idée qu’on était passé de ce soleil couchant à ce soleil joyeux évolution entre paysage de départ et le paysage de fin.

Le poème ce clôt sur une dernière évocation mélioratif de la nature reprit sous le terme universelle de « ce monde ». On a une amplification avec le terme « ce monde » et qualifié avec un hémistiche complet « immense et radieux » dont l’allongement souligné par la diérèse « radieux » suggère la toute puissance.

Dès lors le poète atteint par la mélancolie apparaît comme écrasé par le bonheur complet de ces nombreux éléments de la nature

III- Le Poète mélancolique

« Mais » premier mots, est une conjonction de coordination à valeur d’opposition. Elle annonce l’infléchissement et la tonalité plus douloureuse, plus mélancolique du poème. On a la forme tonique du pronom « je », le « moi » n’est pas nécessaire, (qui rentre en culture)

Idée de la reprise du temps « sous chaque jour » note la répétition à la forme singulière proposition « sous » suggère l’écrasement du poète le jour, le temps pèse sur le poète. On trouve ensuite le verbe « courbant » qui note l’attitude de l’humilier avec le comparatif d’infériorité plus bas et participe présent montre que attitude qui s’étire dans le temps. On a comme une lente agonie, lente descente vers la vieillesse.

On a une antithèse qui met en valeur « refroidi » se trouve à la césure ; le mot « refroidi » qui métaphoriquement évoque la mort. La mort est évoquée par le participe passé et mise en valeur par l’antithèse avec « soleil » et « joyeux ».

« et je passe », présent d’énonciation, au sens du verbe on remarque que ce verbe est déjà employé pour le temps de manière positif mais ici c’est un euphémisme dans la manière ou on évoque la mort en l’atténuent confirmation avec le terme « refroidi » qui évoque la mort.

« Je m’en irai » est aussi un euphémisme qui évoque la mort. Verbes au futur simple a valeur de futur proche confirme par l’adverbe de temps bientôt qui évoque la mort du poète. Même si on atténue cette réalité elle

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