Pensées de Pascal, le divertissement.
Par Stella0400 • 5 Décembre 2017 • 960 Mots (4 Pages) • 573 Vues
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Parallélisme repris et mis en valeur par le locution « Mais »
Pascal reprend des activités qu’il a déjà citées : l.39 : « jeu », « conversation », « guerre », « grand emploi ». Il explicite ce que sont les loisirs de mondains et que ces dernières, quelles qu’elles soient sont des formes de divertissement et que plaisantes ou non cela évite à l’homme de penser à sa condition misérable.
- Une vision de l’homme en proie à la contradiction au désordre aux paradoxes.
1. Une vision pessimiste
Lexique récurrent du malheur : « peine » , « malheur », « malheureux », « tristesse » qui vient s’opposer au lexique du bonheur : « plaisirs », « bonheur », « béatitudes » contradiction, antithèse qui tient à l’autre nature de l’homme.
2) Les paradoxes
Là où il devrait trouver le repos, l’homme ne peut pas demeurer en repos
Le roi qui a le plus beau poste du monde est plus malheureux que le moindre de ses sujets.
L’homme semble vouloir rechercher le bonheur dans des biens matériels. « molle et paisible » ligne 44
La tranquillité, la paix nous ennuie, les conflits nous contentent. → condition faible et mortelle
Champ lexical du danger ; « péril », « guerre », « mort », « peine », « querelles », « mauvaises »
Conclusion ;
Pascal janséniste du Port royal.
Il empreinte cette idée à Montaigne, dans « De la diversion au chapitre 4 du livre III »→ divertir du latin « divertire » détourner ; mais vision optimiste au contraire de Pascal qui montre que le divertissement nous détourne de Dieu.
- Conception pascalienne ; après le divertissement ce qui détourne l’homme et le perverti.
Pascal plus loin dit quand même que le divertissement nous donne de la joie.
Lien avec les moralistes comme La Bruyère, chapitre 11, "De l'Homme", caractère 99, " tout notre mal vient de ne pouvoir être seuls: de là le jeu, le luxe, la dissipation, le vin, les femmes, l'ignorance, la médisance, l'envie, l'oubli de soi même et de Dieu" Les Caractères
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