Blaise Pascal, Pensées, fragment Divertissement 1670
Par Raze • 5 Septembre 2018 • 880 Mots (4 Pages) • 547 Vues
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Pascal se livre ainsi à une démonstration d'une grande rigueur argumentative le lecteur n'a aucune issus. Le philosophe se place au-dessus des hommes : « quand je m'y suis mis »(1ère ligne). La description débouche sur leur cause : « J'ai découvert que tout le malheur des hommes » (début du 2ème paragraphe). Le raisonnement est progressif et indiquer par le temps « quand j'ai pensé de plus près ». Le bonheur illusoire ne tient qu'au divertissement et personne n'y échappe pas même le Roi, exemple : le plus défavorable car il est censé connaître le bonheur suprême. La royauté est le plus beau poste du monde. Mais il formule l'hypothèse qu'un Roi sans divertissement sera malheureux et tombera bien plus haut que quiconque. C'est un futur de certitude qui suit l'hypothèse si il est sans divertissement. Ensuite Pascal donne des exemples variés pour montrer qu'un même motif (le tracas) régit la diversité des actions humaines.
Le lecteur est comme prisonnier de la loogique de Pascal le texte se termine comme il commence avec des exemples : la guerre, les jeux, les conversations mondaines... etc. Pascal enchaîne les exemples pour insister rigoureusement : c'est répétition mène à un renversement : le Roi d'abord le plus heureux des hommes se retrouve dans un propos inversé « le plus malheureux que le moindre de ses sujets ». Par conséquent le divertissement semble malheureusement l'unique issus au malheurs commun. Mais le divertissement se nourrit de lui même, nourrit les uns et les autres, et donne matière à une fuite perpétuelle.
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