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« Un roi sans divertissement », extrait 1: description de l'hetre, Jean Giono

Par   •  29 Août 2018  •  727 Mots (3 Pages)  •  937 Vues

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des contraires

o Actif/passif

o Insectes inoffensif -agréable/nuisible-désagréable

 Image de l’ambigüité de la nature humaine

2) Importance de la beauté

- « beauté rare », « beauté hypnotisant »

o Couleurs (arc en ciel, vert ,or …)

o L’éclat de la lumière

o Monde protéiforme

- Ambigüité : image d’une nature dont le sang est la représentation emblématique

 Harmonie/ monstruosité ?

 Elégance rare de l’ensemble/ baroque menaçant

3) Caractère naturelle de la cruauté

- Cruauté n’est pas une perversion

o Couleurs rouges de l’automne transforme les arbres en boucher (« ensanglanté »)

o La nature détruit pour construire (« bouleverser » « fumer » « éclabousser »

- « hypnotisait comme l’œil des serpents ou le sang des oies sauvages sur la neige » hypnose, fascination maléfique de la beauté qui conduit à la mort

- Arbre prêtre sacrificateur

III) Fonction préfiguration de la description

1) Une mise en place de l’intrigue

- Description de l’hêtre après l’assacinat de plusieurs personnes : lieu où M.V cache les cadavres

- Lien entre le passé et le présent

- Climat inquiétant intrique policière

2) Une préfiguration des personnages

- Elégance de l’arbre préfigure recherche du raffinement et de l’élégance (Langlois

- Double nature de l’arbre (M.V + ambivalence de l’être humain)

- Cruauté inconsciente de l’arbre (permet de comprendre pourquoi M.V n’est pas un monstre)

 Tout ce qui vie est « naturellement cruellement

3) Une annonce du dénouement

- Beauté paradoxale lié à la mort (cadavres rend le hêtre beau)

- Désire du « beau »  pulsion meurtrière ?

En conclusion, le être apparaît comme un être ambigu voir maléfique en dépassant son propre élément naturel. Une écriture baroque amplifie la force de cet être hors du commun, être hybride, personnifiés et dans les multiples attribue le magnifie et lui confère une fonction habituel. Il incarne en effet les forces du cosmos. Le lecteur est ainsi convié un maintenant spectacle. L’arbre se métamorphose en danseur. Il incarne une figure divine, futur démiurge d’un événement énigmatique, magique. Cependant la virtuosité de beauté inspire la cruauté. C’était sens magnifique et le point de départ de la création romanesque, de la trame de un roi sans divertissement : la beauté ne peut que cacher le sang, l’horreur le meurtre pour celui qui s’ennuient ce texto envoie donc aussi à une vérité, celle d’une réflexion sur l’ambiguïté de la condition humaine

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