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Expression culture génerale devoir 1 cned

Par   •  15 Septembre 2018  •  2 875 Mots (12 Pages)  •  697 Vues

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définition des catastrophes se complète ici : toute catastrophe s’accompagne d’une dimension

dramatique (drames, événement, victime). Le paragraphe s’oriente ensuite vers l’analyse des causes

(facteurs) de ces catastrophes (à partir de « mais »). Première cause selon l’auteur : les rapports de

l’homme avec son environnement sur lesquels nous sommes aveugles. Ces rapports oscillent entre

deux extrêmes : révolte ou résignation. Deux réactions sont alors évoquées. La première réaction reste

idéale, utopique : face à la catastrophe, l’homme se soumet à la nature. La seconde est la plus répandue :

la catastrophe est oubliée, reléguée dans notre inconscient, ce qui nous permet de croire que nous

vivons dans la normalité.

Troisième paragraphe

L’auteur tente ici de contextualiser les catastrophes modernes. Ces dernières ont, pour origine, le conflit

permanent que nos technologies entretiennent avec la nature. Si autrefois les catastrophes étaient

interprétées comme le résultat d’une colère divine ou l’expression de la nature toute-puissante, elles

portent aujourd’hui le sens d’une triple rupture (avant/après, état initial/brusque rupture, norme/violation).

D’ailleurs, qui dit norme dit droit. Donc, toute catastrophe est vécue comme une « effraction » que notre

progrès technique doit faire oublier.

Quatrième paragraphe

Ici, l’auteur rapproche catastrophe et accident, autrement dit ce qui arrive et pourrait être évité. Du coup,

la catastrophe conçue comme un accident nous laisse croire que l’on pourrait l’éviter, maintenant ou

plus tard, grâce aux progrès de nos technologies. Cette attente est trompée (pourtant) : l’auteur énonce

cette vérité incroyable selon laquelle plus nous intervenons sur la nature, plus celle-ci se rebelle de

façon imprévisible. Le résultat est paradoxal : plus notre pouvoir croît, plus nous sommes confrontés à

« l’inconnu ».

Cinquième paragraphe

L’auteur dénonce ici la foi que nous portons au progrès technologique : tout l’espoir que nous mettons

dans le progrès technique est destiné à s’effondrer parce que nous avons oublié que la nature est

vivante, qu’elle bouge. Agir sur une partie de notre environnement modifie l’ensemble du système

(chaque partie est en interaction avec toutes les autres). Autre erreur de notre part : avoir cru que nos

ressources étaient sans fin. Or, nous évoluons dans un univers fini !

Sixième paragraphe

Si nous sommes conscients de cette situation, pour autant rien ne change. L’homme est incapable

d’amorcer un changement quel que soit le domaine (politique, économique et social). Et l’auteur va plus

loin, affirmant que les efforts fournis pour changer sont encore pires car ils engendrent des stratégies

diverses pour éviter de changer justement. L’exemple pris pour démontrer cette aberration : les taxes

prélevées n’empêchent pas de produire toujours plus. Autrement dit, nous sommes incapables de

modifier notre propre système. (Rien ne change parce que rien ne doit changer). Plusieurs paradoxes :

la crise écologique dont on parle sans cesse est en même temps refoulée (au sens psychanalytique),

tout le monde parle de la fin du monde, mais personne n’y croit.

Septième paragraphe

La pire aberration de notre époque ne concerne même pas nos pratiques de consommateurs insatiables.

L’auteur dénonce finalement notre volonté à ne pas penser les conséquences de nos actions.

0187 C01 – 4/17

1.2. Analyse du document 2

Éléments notés en haut du second recto de brouillon : genre = article, source = Sciences humaines

(revue), date = 2004, auteur = René-Éric Dagorn. Propos directeur : René-Éric Dagorn propose une

argumentation pour démontrer que la gravité des catastrophes dépend de la société où l’on vit, de sa

capacité à les prévenir, donc de la richesse du pays.

Le texte contient un chapeau (court passage sous le titre), une introduction et deux parties distinctes,

chacune portant un intertitre (PNB faible, risque accru/ Construire les espaces du risque). Cette structure

très nettement visible peut fournir un appui à notre analyse.

Le chapeau

C’est ce chapeau qui permet de cerner d’emblée le sujet de l’article. Ici, l’auteur nous fournit un résumé

de sa thèse : le degré de catastrophes dépend de la société dans laquelle nous vivons et de sa capacité

à prendre des mesures de prévention. Or, cette prévention dépend, elle, des ressources financières et

d’une aptitude à anticiper.

L’introduction

Cette introduction est constituée de deux paragraphes. Le premier sert d’accroche en reliant le thème

abordé (la catastrophe) à ses conséquences, en particulier financières (combien ça coûte ?). L’exemple

initial montre qu’une somme d’argent bien investie

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