Melancholia, Victor Hugo
Par Stella0400 • 27 Septembre 2018 • 925 Mots (4 Pages) • 652 Vues
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Le lecteur est prit dans l'univers apocalyptique décrit par Hugo dans lequel règne la peur, la maladie et le froid "Quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue" ligne 12. Hugo se sert du registre pathétique pour renforcer le réalisme de son œuvre afin d'exprimer le mieux possible les conditions déplorables de ces enfants utilisés malgré eux c'est un véritable enfer ! "bagne" "enfer" "Tout est de fer" ligne 10. Il emploie de multiples répétitions qui renforcent le caractère répétitif et long du travail : "Ils vont de l'aube au soir faire éternellement dans la même prison le même mouvement" ligne 5-6.
L'auteur veut souligner la durée excessive du travail imposé aux enfants: "quinze heures sous des meules" (ligne 4).
Hugo condamne fermement ce travail : le terme « maudit » est répété trois fois. Il emploie un vocabulaire très fort et dépréciatif pour exprimer son désaccord: « vice », « opprobre », blasphème », "infâme", "haï des mères". L'auteur en à recours à Dieu, il maudit ce travail «O Dieu ! qu'il soit maudit » ligne 32. Mélancholia se termine par une distinction entre le "vrai" travail selon Victor Hugo et celui qu'il dénonce, il utilise des adjectifs mélioratifs: "sain, fécond, généreux" ligne 33. L'auteur voit ce "vrai" travail comme la liberté et le bonheur, un travail qui donne du sens à la vie humaine contrairement à la servitude que produit le travail des enfants.
Melancholia est avant toute chose un outil de dénonciation que l'auteur utilise habilement comme une arme pour dénoncer l’injustice sociale de l’époque. L’auteur est partisan d’un travail d’adultes et non d’enfants, un travail qui donne la liberté à l’âme jeune « au nom du travail saint, fécond et généreux qui fait le peuple libre et rend l’homme heureux ».Victor Hugo mélange réalisme et pathétisme en nous montrant les conditions de vie déplorables des enfants dans le monde de l’usine et insiste sur le fait que ce sont les enfants qui apportent la joie dans le monde et non les adultes. Victor Hugo aime à dénoncer, comme dans "Les Misérables", le sort des pauvres, des opprimés.
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