Lecture Analytique - Un hémisphère dans une chevelure, Charles BAUDELAIRE
Par Matt • 4 Décembre 2017 • 1 239 Mots (5 Pages) • 1 820 Vues
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→ C.L. la durée et l’infini : longtemps x2 (v.1), éternelle (v.12), longue heures (v.13),
→ la répétition de « longtemps » marque bien l’insistance du poète.
⇒ Le motif de la chevelure, de comparaisons en métaphores, contribue à créer dans le texte l’harmonie entre prose et poésie.
- La structure
- Un poème en prose
- Un hémisphère dans une chevelure est un court texte écrit en prose. La présence de la poésie se fait également sentir au long du texte a travers les répétitions et le rythme.
→ Mis en évidence par les répétitions et anaphores : longtemps x2 (v.1 et 19), tout ce que je … x3 (v.4), tes cheveux (v. 1, 5, 6 et 19)
- Définition de prose d’après Baudelaire : « Miracle d’une prose poétique musical sans rythme et sans rimes, assez souple et assez heurtes pour adapté au mouvement lyrique de l’âme au ondulations de la rêverie au soubresauts de la conscience. »
- Chaque paragraphe débute par une adresse à la femme, suivie par un verbe renvoyant à un sens et une suite de compléments liés à la chevelure.
- Structure circulaire, comme si Charles revivait ces souvenirs à l’infini.
- Système de correspondance
- Baudelaire distingue deux types de correspondances :
→ Les correspondances verticales : Il existerait une communication secrète entre le monde matériel visible et le monde invisible de l’idéal.
→ Les correspondances horizontales : L’idée que le monde qui nous entoure. Malgré son désordre, possèderait une profonde unité. (Chez Baudelaire c’est symbolisé par le mélange des sensations.)
⇒ On retrouve la caractéristique de l’idéal Baudelairien. Le poète respire le parfum de la femme, qui lui permet de voyager vers d’horizon loin, un voyage qu’il a déjà vu. Il y a une fusion entre le réel et l’imaginaire grâce au métaphores ! Le poète semble libre et heureux, pourtant le poème se referme sur l’hypothèse d’un désir contrarié et frustré.
La distance entre Spleen et idéal est trop grande. Pour cela le poète cherche l’illusion du plaisir dans la poésie et dans les paradis artificiels (donc drogue ou alcool.)
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