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Le Lac, Lamartine

Par   •  11 Octobre 2018  •  1 268 Mots (6 Pages)  •  601 Vues

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C’est ce que suggère aussi l’ambiguïté entre le présent d’actualité et le présent de vérité générale.

- v.30 : « le temps m’échappe et fuit »— à la fois présent d’actualité et de vérité générale

- v.30/39/46

La difficulté pour l’homme de distinguer entre ce qui est actuel et ce qui est général souligne à quel point le temps fait de l’aitre humain une victime désarmée.

- La fragilité humaine

Elle se révèle dans l’incapacité où se trouve l’être humain de retenir les moments heureux, d’agir sur le temps.

L’être humai est un témoin impuissant de la fuite inexorable du temps, il ne peut que le constater et exprimer son amertume. Cette conscience de la fragilité humaine donne au texte une tonalité élégiaque (« toujours » « éternel » + utilisation du participe passé: « emporté »)

L’être humain est soumis au mouvement inlassable du temps.

- supplication vaine: Lamartine a conscience d’une démarche infructueuse et on peut le voir avec le nombre de suppliques infructueuses

- répétition de tous les impératifs qui accompagne la supplication: « suspendre »

- répétition de « aimons »

- rime antithétique « jouissons » // « nous passons »

- vers 29: « en vain »

- fragilité humaine apparait dans toutes ses questions

On pourrait penser que les constatations pessimistes de la faiblesse humaine sont de nature à conduire le poète et l’homme au désespoir. Mais la lecture du Lac montre que c’est un appel adressé à la nature éternelle seule capable d’aider l’homme dans sa lutte contre le temps. C’est en effet elle qui permettra de garder un souvenir heureux.

- Le pouvoir revivifiant de la nature

- Le lac et la nature: cadre fixe du bonheur passé

Le titre du poème n’évoque pas seulement un lieu aimé , il désigne l’objet d’une véritable célébration et autour de lui, la nature entière sous tous ses aspects devient complice d’un amour qu’elle seule peut remémorer. Le lien entre le lac et les sentiments des amants se révèlent à travers plusieurs images qui font du lieu un endroit privilégié et salvateur.

C’est aussi l’image de la permanence et de l’immobilité face aux tumultes mouvants du temps.

C’est aussi le lieu où l’homme peut se fixer comme le souligne le vers 4 avec l’image de « jeter l’ancre ».

Cette idée de fixité est récurrente (vers 4: « fixer la trace »; vers 35: « l’homme n’a point de ponts »)

Les 3 dernières strophes évoquant aussi le désir de stabilité.

- Le lac et la nature: témoins impérissables de l’amour

De la fixité spatiale du lac on passe par un métaphore (vers 35: navigation) à une fixité temporelle -.

La nature éternelle est alors seule capable de s’opposer aux mouvements incessants du temps.

Dans les dernières strophes on retrouve le lac et la nature témoins de l’amour.

- Vers 50: énumération des éléments de la nature qui témoigneront de la réalité des sentiments

- Rime souvenir // rajeunir est une rime complémentaire. Ke souvenir est revivifié grâce à la nature. L’éternité des éléments naturels est rendue par l’utilisation fréquente des subjonctifs et impératifs de recommandation.

La nature se fait aussi complice de la survivance du souvenir.

L’omniprésence du champ lexical du souvenir est soulignée par l’anaphore.

Ce souvenir est associé étroitement à tous les éléments du décor géographique (vers 54: « les riants coteaux »)

Lamartine associe le souvenir au son : « le cuir embaumé »

La structure énumérative des 3 dernières strophes montre la complicité générale de la nature qui sait se mettre en harmonie avec la réminiscence mélancolique et tendre du poète.

Conclusion:

L’omniprésence du temps se trouve exorcisée par la conjonction de deux forces complices: celle de la nature, sans cesse renouvelée, et celle de l’amour.

Le tout dernier vers, qui est la chute et m’apogée du poème, constate le pouvoir des sentiments et l’exprime à travers un passé composé qui souligne les conséquences présentes de l’acte plutôt que son caractère définitivement achevé. Le fait d’avoir aimé l’emporte sur toutes les constatations négatives et amères.

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