Dom Juan, acte I, scène 2, Molière.

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*première phrase = rythme ternaire qui donne de l'ampleur au discours, 3 propositions subordonnées qui complètent le verbe vouloir

*l-131 : rythme ternaire et gradation dans les propositions

*d'avantages de rythmes binaire comme dans les propositions l-134, l-139

III. Dom Juan victime de la beauté des femmes

*Dom Juan est un séducteur mais se présente comme une victime, il ne peut pas résister « je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable » l-145, « un beau visage me le demande » l-146

*il emploi le mot « charme » l-148 qui évoque le pouvoir de la séduction, Dom Juan est attiré par ce que dégage une femme mais il n'est pas amoureux.

* « douce violence » l-140 = oxymore, victime consentante, il violente doucement les femmes qu'il séduit.

*Il recourt au vocabulaire militaire, pour Dom Juan, la séduction repose sur la stratégie, ce qui l'intéresse c'est de se défier lui même = processus de conquête plus important que les femmes

* Dom Juan expose son entreprise qui passe par des verbes « réduire », « combattre », « rendre les armes ». Parallèlement à ça « résistance », « scrupules », « de victoires en victoires »

*hyperbole à la fin de la tirade « un cœur à aimer toute la terre » l-168= comparaison à Alexandre

*hyperbole « il n'est rien » l-163 Dom Juan est mégalomane, il ne se fixe aucunes limites

Conclusion :

Dans cet autoportrait, Dom Juan fait l'éloge à la fois de l'inconstance et par la même du libertinage de mœurs. Le spectateur peut vérifier aussi que le portrait fait de lui dans la scène d'exposition par son valet Snagarelle est bien conforme. D'emblée, la pièce est dans une tonalité propre à bousculer certains spectateurs et censeurs de l'époque. Molière le sait et entend faire son personnage un gêneur de conscience comme nous le verrons...

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