Devoir 4 francais cned, le roman
Par Stella0400 • 1 Octobre 2018 • 1 144 Mots (5 Pages) • 584 Vues
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Comment Victor Hugo parvient il à faire de cette scène un moment charnière roman ?
Le texte s'appuie sur un champ lexical de l'irréel : « vision », « semblait » « jetaient des éclairs », « surnaturelle créature », « illusion ». Il y a également une forte présence de la lumière ce qui donne un côté féerique et fascinant. D'ailleurs la totalité de la foulle est fascinée par Esmeralda comme on le voit avec "tous les regards", " toutes les bouches", et "milles visages ".
Esmeralda est decrite comme le model féminin parfait avec l'utilisation des mots "jambes fines", et guépes" ou encore avec la répétition des mots "mince" et "frêle" positionnée l'un à côté de l'autre qui donne un insistance à sa finesse. Esmeralda donne donc l'illusion d'une créature hors du commun.
Toute cette description (l. 1 à 6) est validée par la phrase " une surnaturelle créature " qui est en plus renforcé avec l'inverstion de l'abjectif, ce qui accentu le " surnaturelle ".
On voit au début du texte que cette illusion fonctionne sur Gringoire, poète et philosophe septique qui pourtant ne voit que le réel. Il est donc comme envouté. Il utilise l'amplification avec de nombreuses métaphores à la ligne 5.
Par la suite l'illusion disparée dû à la réalité trivale de l'argent et la coiffure " pièce de cuivre" (l. 7) et " nattes "(l.7), elle est juste humaine " c'est une bohémienne " (l. 9). Cette désillusion est confirmée par le tour avec "les épées" car c'est un tour que font les bohémiens dans les foires devant la foule pour gagner de l'argent, ce qui renforce l'aspect trivial de la scène.
Mais il y a quand même une lutte de la magie avec l'apparition de Claude, un archiacre qui lui, succombe à son charme. Si la désillusion avait bien opéré sur Gringoire, l'enchantement magique fonctionne cependant toujours sur Claude Frollo. On retrouve ici après un dialogue interne de Gringoire, à un passage descriptif qui nous miontre l'effet saisissant de la danse d'Esmeralda sur Frollo.
Comme on le voit dans la descrition (l. 18 à 22 ), Claude est un homme sombre avec une personnalité effacé qui disparait dans sa contemplation d'esmeralda, plus il l' aime, plus il disparait. Cette fin est dans un point de vue externe ce qui accentue l'effet physique de sa fascination. Au contraire de Gringoire qui lui à un point de vue interne pour décortiquer la réalité et non rester dans une "rêverie" (l. 23) comme Claude.
Comme on le sait grâce ... Claude ne pouvant pas avoir Esmeralda, décide de la faire exécuter pour sorcellerie, ce qui est donc tragique. Durant ce passage du chapitre 3, il y a une scène annonciatrice de cette tragedie. Il y a donc un contraste entre le vocabulaire de la lumière et celui de la tragédie qui s'immisce peu à peu. Par exemple ligne 13 à 16, " rouge", "vacillation", "tremblait", " ombre", "blême", " noire", "ridée", " crue", " gibe", qui s'oppose à " vive", " reflet", "feu de joie", "lumière"... IL y a donc une forte antinomie entre le présent ( illusion magique) et le futur ( fin tragique).
Victor Hugo rèvèlle l'envoûtement de Claude pour Esmeralda, et donne un apreçu de la fin tragique qu'il lui rèservera. Elle est donc considèrée comme enchantresse mais reste une bohèmiène au yeux spetique de Gringoire.
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