Comment l’urbanisation a-t-elle modifié le paysage français et quelles en sont les conséquences ? Devoir 1 CNED GEO

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En banlieue, les ensembles se dégradent par faute de fonds et parfois de volonté politique pour les rénover. La population présente cumule plusieurs handicaps (taux de chômage important, paupérisation, communautarisme, taux de scolarisation en chute et taux de criminalité plus grande encore). Cette ségrégation socio-économique entraîne une ghettoïsation des lieux.

Plusieurs solutions se dessinent, l’Etat adopte une politique d’aménagement. C’est dans ce cadre que la DATAR est créée en février 1963. Cette délégation interministérielle à l’aménagement du territoire s’occupe de financer les régions les plus fragiles et garantit l’intérêt général. Dès les années 1960, on lance un projet d’aménagement de cinq nouvelles villes (Cergy-Pontoise, Évry, Marne-la-Vallée, Melun-Sénart et Saint-Quentin-en-Yvelines) en Ile-de-France afin d’empêcher l’urbanisation croissante dans la capitale et comme ça, réaliser un développement urbain multipolaire. Ces aménagements hors ville diminueront grandement le temps de transports entre domicile et lieu de travail des habitants et ainsi, l’Etat espère créer un réseau polycentrique et non pas centré que sur Paris.

Il y a également huit métropoles d’équilibre qui pourront bénéficier d’une politique de rééquilibrage pensée par la DATAR (Aix-Marseille, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg…). Elles sont importantes car elles font un contrepoids économique et démographique a l’hypercentralisation parisienne. Des technopôles sont mis en place par des villes et l’Etat avec pour objectif d’accroître le développement économique de la région en se basant sur des valorisations universitaires et de recherche. Ces installations ont pour but de rehausser une industrialisation nouvelle afin que des entreprises de haute technologie créer des emplois. Le technopôle Futuroscope, situé à Poitier, créé en 1987, rassemble des entrepreneurs, des chercheurs et des étudiants et se spécialise dans la « Recherche, Loisirs et Nouvelles technologies ». Au cœur de l’activité de la zone se trouvent les technologies de l’information et de la communication constituant 42% des emplois. Généralement, ces Technopoles s’unissent avec des universités et entreprises afin d’augmenter l’emploi. Le Futuroscope compte ainsi 7 000 salariés, 10 600 emplois directs, 2 000 étudiants et 500 chercheurs.

Pour contrer le surnombre de voitures et les émissions de gaz à effet de serre, on augmente les transports en commun déjà existant comme le TGV, le bus ou encore le co-voiturage.

Les terres agricoles se détériorant chaque année à cause de l’artificialisation par bétonnage, compactage et mitage ont de graves répercussions à la fois économiques, social et écologique. L’association Filière paysanne, le collectif de Notre-Dame-des-Landes et plein d’autres organisations ont ainsi initié un appel afin de stopper cette détérioration des espaces agricoles, de biodiversité sauvage et des patrimoines paysagers.

Pour conclure, on remarque bien que le paysage français a été transformé par les vagues successives de l’urbanisation. Ce changement brusque va avoir des conséquences importantes comme la réduction des espaces agricoles, la pollution atmosphérique ou encore, la diminution des activités du pays et l’hypercentralisation des grandes métropoles. Des solutions sont mises en place pour corriger ces déséquilibres comme la lutte contre la détérioration agricole, l’ajout de parque régionaux et la mise en place de nouveaux Technopôle afin de préserver le patrimoine culturel français et l’économie du pays.

Afin de mettre en évidence le savoir-faire français à l’international, des actions modèles en matière d’urbanisme et de mobilité durable introduisent plus de nature en ville, et une meilleure gestion des ressources est mise en avant par plusieurs ville baptisées « Villes Durables » parmi lesquelles, Grand Lyon, Issy-les-Moulineaux, Grenoble – Alpes Métropole…