Analyse de « Des Coches », Montaigne, Essais (III, 6)
Par Raze • 24 Septembre 2018 • 1 038 Mots (5 Pages) • 926 Vues
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au girond de sa mère nourrice » l.5
*L’auteur souligne également la pureté des Amérindiens et insiste sur cette qualité par une énumération de substantifs l.18
*L’auteur montre que, sur ce point, les Amérindiens sont supérieurs aux Européens contrairement aux préjugé répandu. La comparaison « n’en avoir pas tant qu’eux » est à l’avantage du nouveau continent et Montaigne ironise : « il nous a bien servi »
B) Les capacités intellectuelle
*Le nouveau continent a évolué rapidement, c’est un monde en devenir, florissant : « Il n’y a pas 50 ans » ; « entrer en lumière » ; « vigueur ». A l’opposé, l’Europe est présenter sur le déclin : métaphore du corps : « paralysie ; perclus ».
*Montaigne, par des exemples suggèrent que des Amérindiens ont su exploiter leur richesse en développant un artisanat : »ouvrage en pierreries … en la peinture
*De nouveau, Montaigne souligne par une comparaison la supériorité « ils e nous cédaient pas en l’industrie » « C’est un monde en devenir florissant » ; « il n’y a pas 50 ans » ; « entrer en lumière » ; « vigueur »
C) La beauté et les richesses
*A la l.13, Montaigne met en valeur une autre qualité du nouveau monde : sa beauté. Pour exprimer son admiration, l’écrivain commence sa phrase par un GN hyperbolique « l’épouvantable magnificence des villes de Cusco et Mexico ».
*L’auteur développe alors un exemple visuel par lequel il donne à voir toutes les richesses et toutes les beautés : « tous » déterminants+ noms aux pluriels.
*Le jardin décrit évoque le jardin d’Eden.
*C’est un univers très coloré que nous laisse imaginer l’autour en suggérant implicitement la couleur par des mots comme peinture, or, pierreries et herbe.
*L’adverbe excellemment exprime l’idée de perfection.
*L’auteur Montaigne dresse un tableau très élogieux des Amérindiens en accord avec ses principes humanistes : l’Homme est perfectible, il est capable d’évoluer. Par son éloge, Montaigne renverse également l’opinion commune qui considère que les indiens sont des sauvages ? En dénonçant la barbarie des colonisateurs, ils montrent que le barbare n’est pas celui que l’on croit.
III / Le blâme des colonisateurs
A) Une Europe malade et immorale
*L’Europe est présentée négativement par Montaigne. On peut relever les mots « paralysé » ; « perclus » qui indique de manières métaphorique un affaiblissement. On peut aussi citer le mot « contagieusement » car l’Europe est malade.
*Les européens sont présentés comme un peuple affecter par l’immoralité : l.21 « trahison ; luxure ; avarice » : 2 péchés capitaux condamnés
*Montaigne retire toute qualité morale aux européens : négation
B) La cruauté = Un monde barbare
*Montaigne dénonce la mise en esclavage violente des européens. On peut distinguer une forme de violence morale avec des européens qui imposent leur mode de vie « plier ; subjuguer » l.11
*Les européens ont également recours à la violence physique : « cruauté » ; « tant de villes rasées, tant de nation exterminées, tant de millions de peuple » (anaphore)
*La dénonciation de Montaigne est sans appel et condamne avec virulence les européens à la fin du récit (question rhétorique, phrases d’exclamation)
C) La cupidité = un monde corrompu
*Montaigne condamne une violence exerçant en raison de l’appât : « La plus belle et riche partie du monde »
CC de but l.24
*On peut relever un champ lexical de l’argent et du commerce : « bien cher vendu » l.9 ; « avarice » l.21 ; « mercadence » l.22 ; « perle, poivre, or »
*Cette cupidité engendre
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