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Le pouvoir dans l'Antiquité.

Par   •  6 Juin 2018  •  1 478 Mots (6 Pages)  •  429 Vues

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Entre 6000 et 5000, une touche d’Europe Occidentale s’implante dans la néolithisation.

Obeid (6500 – 4000 av JC) donne les 1eres communautés qui écriront et qui vont poser les prémices d’une civilisation urbaine.

L’homme devient par la suite une sorte d’artisan car il développe des capacités de production (ex : la cuisson à un degré précis) comme la métallurgie, la céramique, l’irrigation, etc. Il modifie donc le champ des possibles (ex : l’essor démographique augmente ce qui entraine la baisse de la diversité alimentaire). Le dégagement du temps (càd la spécialisation des tâches) entraine une hiérarchie au sein d’un peuple. Se développe aussi une nouvelle structure politique, la « cité-état ».

(livre : La Révolution Néolithique dans le monde ; Jean-Paul Demoule)

III- Le Proche-Orient du IVème millénaire à la fin du IIème millénaire

Etude : le pouvoir étatique dans les grandes transformations du IVème millénaire + le développement du pouvoir étatique + les cultures et sociétés du Proche Orient

Les peuples vont se mélanger mais il n’y a pas de disparition. On assiste à un fort métissage de la population au Proche Orient.

Pour étudier ces peuples, il y a trois approches différentes :

- Anthropologique (physique) : le type méditerranéen est en grand nombre en PMO et sera par la suite renouvelé avec diverses rencontres avec d’autres peuples.

- Linguistique : le langage ne se superpose pas avec la génétique (càd qu’une langue ne définit pas notre physique)

- Archéologique : plusieurs groupes utilisent les mêmes techniques sans que la langue ou que l’ethnicité interviennent)

Le IVème millénaire est source de changements :

- Généralisation de l’irrigation (l’eau devient de plus en plus importante)

- Normalisation de l’élevage (inventaire des troupeaux + organisée par le pouvoir central avec une chaine hiérarchisée des éleveurs + apparition de l’élevage d’ânes et de chevaux au IIIème millénaire puis de poules au IIème millénaire)

- Régularisation de la pêche et de la chasse (règlement pour organiser des battues et protéger les cultures des animaux + apparition de la chasse de loisirs réservée aux élites le plus souvent)

- Innovation dans l’artisanat (amélioration de la production de céramique + couleur pourpre + orfèvrerie + faïence + verre + roues + textile) qui sera suivi d’une répartition « sexuée » du travail

- Urbanisation (les routes vont peu à peu concurrencer les réseaux fluviaux + remparts et bâtiments publics + villes comme Uruk, Ur, Lagash, Babylone, Mari, Assur)

- Ecriture (transmet une pensée dans le temps et dans l’espace + favorise certains échanges) comme la Tablette d’Uruk (Contrat de location, 1711 – 1684) et ses pictogrammes (un dessin représentant une ressource + un chiffre)

Le signe graphique servira par la suite à code un son particulier.

Parmi les innovations, on assiste à un renforcement de la hiérarchie et de la diplomatie. Les pouvoirs étatiques naissent. Malgré leur petite taille, ils restent puissants tout de même. Les premiers royaumes apparaissent aussi et sont créées les listes de règne (nom du roi et de la cité qui domine les autres). Le pouvoir royal s’appuie sur des mythes. La notion de dynastie reste incertaine jusqu’en 2500 av JC où les dynasties archaïques (d.a) voient le jour (majoritaires à Uruk).

Les textes se multiplient et on voit apparaitre les archives royales.

Sargon et l’Empire d’Akkad/Agadé (2340 – 2200/2150) : 1er royaume avec une organisation stable, un pouvoir fort et une idéologie centrale.

La Renaissance sumérienne et la IIIème dynastie d’Ur (2111 – 2003) : les cités sumériennes redeviennent indépendantes + apparition des premiers textes de lois

Le IIème millénaire et les Amorrites : dynasties dans la Mésopotamie + un roi intéressant (roi Hammourabi, roi de Babylone)

- Importance du roi et de la religion : empire universel + reconnaitre le roi est synonyme d’unité + le roi est responsable des dieux, de l’économie + le palais est le cœur de l’état et de la religion

- Importance de l’écriture : réservée majoritairement aux hommes de pouvoir (lire + écrire) car le roi les monopolise

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