LA Vème république depuis 1962
Par Plum05 • 15 Mai 2018 • 2 880 Mots (12 Pages) • 427 Vues
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B) Valéry Giscard D’Estaing : Libéralisme réformateur.
Election de 1974, on a une bipolarisation. Une gauche uni autour de Mittéranio, et une droite divisé. Chaban-Delmas UDR (Union des démocrates républicains) et Valéry Giscard D’Estaing Républicain Indépendant. Il est élu de peu. Rupture car ce n’est pas un gaulliste. Les gaullistes ont perdu la présidence de la République. Cependant à l’assemblée les républicains indépendants ne sont pas majoritaires, et Chirac, Gaulliste, devient PM Valéry GD est un libéral. Il abaisse la majorité à 18ans / Loi Simone Veil / Libéralisation des medias avec tf1-Antenne2-Fr3 / Création de radio France / Assouplissement du divorce. Valéry GD est confronté à des crises. Quelle attitude adopté ? Conservateur avec une politique vers le patronat, ou une politique Keynésienne plus libéral et sociale. Alors que Chirac et conservateur, GD est plus libéral. Démission de Chirac le 25 aout 1976. Ca traduit la concurrence entre gaulliste et les autres partis. Ca enfonce le régime dans l’impopularité.
VGD va appeler Raymond Barre en tant que PM. C’est un économiste de formation. Un pur un dur, le sang du sang du sang des économistes. C’est le Joffre des économies, Joffre ayant réorganisé l’économie de la 1ère GM. L’économie prime sur le politique. VGD relance des mesures favorables aux entreprises, et aux travailleurs. La crise s’aggrave, notamment avec le 2nd choc pétrolier de 1979. Augmentation de l’impopularité et du chômage aussi. Division du monde politique. UDR de Chirac, qui devient maire de Paris, en réorganisant le parti politique, UDR devient le RPR. C’est un parti unique. Quant à VGD il forme l’UDF, c’est l’ensemble des partis de droite. A gauche mésentente entre parti communiste et PS. On a un club des 4. Dans ce contexte on organise les élections présidentielles de 1981. La 5ème fait face à la crise et la mondialisation. 1981 on a une alternance politique avec Francisco Miteranio.
1981-86 : Les derniers feux de l’idéologie
La gauche depuis le congrès d’Epinay est unie et a remporté quelques succès. Aux élections de 1981 on accuse Giscard d’avoir reçu des cadeaux de la part de Bokassa, un dirigeant africain. C’est le canard enchainé qui avait dénoncé ça mais ça s’avère être faux. On a un déclin du PCF notamment depuis l’archipel du goulag de 1974. Miteranio est novateur, il fait les 110 propositions. Il remporte les élections à 51.75% c’est très peu. On appel ça la Vague rose, c’est l’alternance politique. Pierre Mauroy devient PM et prend des ministres cocos, première foi depuis 1947. L’objectif est d’avoir un soutient de la population, mais les ministres ne sont pas à des postes clé, a des postes régaliens. Ils sont à des postes difficiles, comme ministre des transports. Au moins si on a des difficultés, paf on se débarrasse des ministres communistes. Miteranio est allé avec une rose sur la tombe Jean Jaurès, il honore Jean Moulin, Victor Schœlcher, celui qui a aboli l’esclavage en 1948. Car ces hommes sont des symboles.
Miteranio met en place ces mesures, nationalisations, politique keynésienne, loi sur la décentralisation avec De Ferre, ministre de l’intérieur. 5ème semaine de congés payés. Semaine du travail à 39 heures. Création des 22 régions françaises. Il légalise les radios libres. On abolit la peine de mort par Badinter. Il met en place une politique anticrise pour pousser à la consommation. On atteint 3millions de chômeurs en 1984. Il a mis en place 50/110 de ses propositions, mais ça reste un échec. On commence à avoir de grandes difficultés, les idéo de gauche ne marchent pas… Percée spectaculaire du FN (crée en 1972). De grands thèmes s’imposent dans le débat public sur la délinquance, la xénophobie. Les partis classiques sont incapables de réduire le chômage. Il faut se réarmer. L’UDF qui a du mal à se remettre de la défaite de VGD doit faire face aux RPR. La droite veut plus de liberté économique. Le RPR va abandonner le culte de l’état, avec son libéralisme. On est pour les privatisations. La gauche commence à passer à l’économie de marché et Miteranio nomme Laurent Fabius, l’anus! Lolo fait tomber l’inflation mais pas le chômage.
1986 les élections législatives, on veut l’emporter. Mais en même temps on a les problèmes en NC avec les événements, et l’affaire du raimbow warrior. 1986 le MPR et l’UDF obtiennent ensemble la majorité absolue. Retour de l’extrême droite avec 30 députés. Pour fonctionner Miteranio doit nommé le leader du 1er parti, Jacques Chirac, en tant que PM.
86-95 : Pragmatisme
86-88 : C’est la première cohabitation avec Chirac. Il essaie de mener une politique de droite, des entreprises sont dénationalisés, soit privatisés. Chirac s’oppose systématiquement au programme de Mitéranio. Mitterrand s’approprie le domaine réservé. A cette période on a un certain rapprochement entre la politique de Mitterrand et de DG, Mitterrand reprend en quelques sortes la politique de DG. Mitterrand devient le porte parole des français victimes des réformes libérales de droite. La situation est inédite. 86-87, grande grève de la SNCF, et Mitterrand va faire une poignée de main avec les grévistes, en gros il les soutient. A cette période, grève étudiante, vague d’attentats. A cette période on a aussi les événements de NC, et Chirac envoie la répression à Ouvéa chaleur des îles. Toutes ces crises font que Mitterrand et réélu en 1988, avec 54% des voix.
Mitterrand qui est élu va dissoudre l’assemblée, et va mener une politique d’ouverture. Il nomme Michel Rocard PM, qui met en place le RMI (88) et la CSG (90). Dossier difficile à gérer, le dossier calédonien. Rocard est PM jusqu’en avril 1991, il est très critiqué par Miteranio. De mai 91 à mars 92 on a Edith Cresson, l’echeeec de la femme, ensuite on a Pierre Bérégovoy jusqu’en 93. Ce monsieur est très pragmatique. On sent des améliorations économiques. Mais de nombreux scandales poussent Bérégovoy au suicide. 1993 Balladur devient PM, nouvelle cohabitation. Retour de certaines privatisations, projet de financement de l’école privé est contesté et n’abouti pas. Balladur est qq de populaire et d’entendu, mais au final il ne fait pas grand choses. Il est présent sur la scène européenne, Maastricht qui aboutit en 1993. On est dans la monté de la xénophobie à cette période. Charles Pasqua réforme la nationalité. Les jeunes à partir de 16 ans doivent faire la démarche pour obtenir nationalité française.
1995-2002
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