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Lettre de Pline le jeune à Trajan

Par   •  21 Décembre 2017  •  1 130 Mots (5 Pages)  •  903 Vues

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des chrétiens

Les chrétiens se faisaient discret. en effet, aucun d’eux ne portaient de signes distinctif assimilé à sa religion ni aucun lieu ou langage spécifique pour l’exercice de leur culte. les chrétiens ont, à défaut d’être reconnu, été dénoncés. en effet, Pline évoque un "dénonciateur" et un "mémoire sans nom d’auteur". La torture était également un moyen d’obtenir des aveux d’appartenance à la religion chrétienne. pour l’heure, il s’agit de reccueilir les témoiganges attestant de l’exercice d’un culte chrétien puis de conduire ces derniers aux aveux de gré ou de force. ceux qui renient leur appartenance à la religion chrétienne sont pardonnés et ceux qui s’obstinent sont exécutés. cependant, cela va bientôt demander une véritable réflexion quant à la manière de poursuivre les chrétiens qui se font de plus en plus nombreux dans l’empire.

II - Une lutte toutefois judiciaire :

Pline le jeune et l’empereur Trajan sont d’avis pour adopter des condamnations plus morales et surtout plus juste envers ces chrétiens.

A - recherche d’une condamnation appropriée

1 - le recours à la justice

selon Pline, il convient de trouver une alternative à la traque et torture constante des chrétiens. en intérrogeant l’empereur Trajan, Pline évoque la possibilité d’une condamnation juste et morale. Ainsi, il s’agit de punir uniquement les chrétiens ayant avoués appartenir à cette religion prohibée et de pardonner les chrétiens ayant reniés leur religion. ce recours aux condamnations est le fruit de l’impulsion des citoyens et celle de l’empire. Trajan, en réponse à la lettre de Pline le jeune, prône le pardon en cas de repentir,quand bien même l’individu se serait montré suspect par le passé.

2 - une maladie curable

Pline le jeune ne parvient pas à appréhender cette croyance car le discours des fidèles lui semble "déraisonnable et sans mesure". leurs propos peuvent effectivement s’apparenter à une folie. il évoque même une "contagion de cette superstition". en effet, ils méconnaissent la violence et soutiennent l’existence d’un Dieu unique. il parle d’un "hymne au Christ comme à un Dieu" ce qui signifit que ce dernier ne peut pas être considéré comme tel. Pline prétend être en mesure de guérrir les hommes de leur superstition par le seul fait d’avouer leur appartenance au christianisme et de se repentir.

B - une crainte injustifiée

1 - refus d’apprécier la bonté du Christianisme

à cette époque, le christianisme fait tout juste son apparition. il semble être pacifique et, somme toute, innoffensif. en effet, cette religion prône la non-violence, le partage et le bien envers autrui. ici l’on parle d’une religion ouverte à tous, adultes comme enfants, hommes et femmes, de toutes conditions. seuls les méfaits semblent être prohibés et la simplicité est de rigeur. rien n’indique un danger pour les citoyens qui souhaitent se convertir.

2 - une perte d’influence de l’empire

l’empire est le seul laisé par l’essors du christianisme. en effet, l’influence de l’empire s’exercait nagère sur les citoyens notamment par le biai du culte aux Dieux de l’empire. l’apparition de la religion chrétienne à détournée de nombreux hommes de la cité de leurs devoirs envers ces Dieux. c’est une véritable crainte pour Pline le jeune qui avoue son impuissance face à ce fléo à l’empereur lui-même. ce dernier admet le danger que représentent les chrétiens tout en privilégiant une action douce qui consiste, pour les suspects, à se repentir d’avoir appartenu à cette religion

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