Sociologie du travail cas
Par Junecooper • 7 Mai 2018 • 2 760 Mots (12 Pages) • 564 Vues
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Par rapport à l’intégration des femmes sur le marché du travail; une partie d’elles démontrent un parcours de carrière plutôt remplis d’aller-retour. Les femmes sont plus susceptibles à modifier leur rapport au travail temporairement, en travaillant à temps partiel. La maternité et l’éducation des enfants sont deux facteurs pour expliquer cette réalité du travail et de l’emploi des femmes. Une autre réalité s’ajoute à la liste; prendre soins des parents vieillissants ou grièvement malades. Je le vis avec une mère en attente d’une greffe et le CLSC qui me dit qu’elle n’est pas prioritaire pour des soins à domicile ou pour une travailleuse sociale… trouvez l’erreur!
Les droits du travail des femmes sont vus par les entreprises comme un irritant et sont tentés par la productivité au détriment de leurs responsabilités sociales. Les droits au travail sont nécessaires pour assurer l’équilibre entre les employés et l’employeur, pour éviter que le «sous-emploi» se développe.
Chez les femmes, le choix de profession a très peu changé. Ce sont les secteurs de la santé, de l’éducation, l’administration, la vente et les services que se trouvent les femmes à travailler. Malgré leurs études, elles ont des emplois qui sont le prolongement de leurs rôles dans la vie privée, c’est-à–dire, la responsabilité familiale, qui a pour effet de les sous qualifier, faisant partie de leurs compétences professionnelles au rang de simples qualifiés.
Je dois quand même avouer que tous les milieux de travail sont touchés par les difficultés qu’ont les hommes et les femmes à concilier les exigences de la vie privée et du travail. Pour ma part, mon conjoint, son ex-conjointe et moi-même sont les 3 dans le domaine de la santé et on jongle nos horaires atypiques, de jours, de soir, et de nuit. Il y a un enfant de 7 ans qui va à l’école, qui joue au hockey, au soccer et qui fréquent tous les jours les camps de jours. La mère et moi avons des postes permanents partiels, contrairement au père qui a un poste permanent. Son ex-conjointe et moi jonglent nos horaires pour l’enfant et tout ce qui l’entoure.
Plusieurs employeurs ferment les yeux sur la réalité familiale et le gouvernement se désengage, laissant les familles assumer certains services, jadis assurés par eux-mêmes. Rappelons-nous tous, des transformations récentes dans le secteur SSS du Ministre Barrette.
J’ai une mère en attente de greffe des poumons, qui a besoin de soins et de surveillance constante, une garde partagé, l’école à temps plein et mon travail. Les femmes se retrouvent souvent coincés entre les exigences de la vie familiale et le travail. La détérioration des services de santé entraîne une prise en charge par la famille, par les femmes, certaines responsabilités jadis couvert par l’état.
Diane-Gabrielle Tremblay a écrit, «les femmes ont contribué à la production sociale de biens et des services par leur travail sur la ferme ou par leurs tâches domestiques et familiales, travaux auxquels elles ont été confinées. Ce qui est nouveau, c’est l’arrivée massive sur le marché du travail, leur intégration au système du travail rémunéré. Donc, ce n’est pas le travail des femmes qui cause le problème, mais le travail rémunéré des femmes. La percée massive des femmes sur le marché du travail est l’élément le plus marquant de l’évolution du travail au cours des dernières décennies.»
La durée de ces dissemblances s’explique par les valeurs sociales, certaines législations et la demande de main d’œuvre des entreprises. On attribue ces variations à «l’offre de travail» des femmes. Diane-Gabrielle Tremblay insiste au contraire sur l’importance de la gestion des RH, qui joue un rôle décisif en ce qui concerne la place des femmes en emploi.
La GRH a collaboré à reproduire la division sexuelle du travail et les iniquités entre les hommes et les femmes sur le marché du travail, tout comme elles pourraient les éliminer. Les programmes d’accès en emploi et les programmes d’éducation et de formation professionnelle favorisent l’intégration des femmes dans les métiers traditionnellement masculins. Par contre, je crois que certains métiers traditionnellement masculins devraient rester pour les hommes. Oui, on peut tout faire, mais il reste qu’on n’a pas la force physique, l’endurance que l’homme a. C’est tout de même que ma simple opinion.
La présence féminine a augmenté depuis les 25-30 dernières années. Malgré tout, nous sommes confinées à des emplois atypiques (temps partiel, travail de fin de semaine); je ne suis pas une adjointe administrative, je suis une secrétaire! Je travaille davantage avec des hommes; médecins, techniciens ambulanciers, chirurgiens. Pour eux, je ne suis qu’une simple secrétaire, malgré mes études universitaires. Les années passent mais la mentalité ne change pas.
Quand on parle de conciliation famille-travail, la tâche nous revient davantage, au point de vivre les différentes contraintes. Hommes et femmes peuvent avoir les mêmes études supérieures, l’homme va gravir plus vite que la femme. Margaret Thatcher a sorti l’Angleterre de ses problèmes. Vraie, elle n’était pas aimée à ses débuts, par contre avec le temps, la population a suivi son fonctionnement. Elle a su régné un pays sous le même fonctionnement qu’une famille. Et elle a été réélue! Les femmes comme Margaret Thatcher, on peut les compter sur nos doigts. On doit continuer à persévérer comme ces femmes-là. Par contre, pourquoi, encore en 2016, la femme gagne moins que la gente masculine? L’expérience imposante sur le marché du travail et la hausse de nos qualifications n’ont toujours pas donné le résultat voulu dans plusieurs secteurs d’emploi. Seul pour les syndiqués et les jeunes travailleurs à leurs débuts, que l’écart salarial tend à être moindre.
Comme on le sait déjà, la femme travaille davantage à temps partiel, et même parfois de la maison; elle fait du télétravail. Le laboratoire médical Biron ont beaucoup de leurs employés du service à la clientèle qui travaille de la maison. J’ai une amie qui travaille pour la compagnie. Les pratiques de télétravail diffèrent selon le sexe, puisque le nombre d’heures, les tâches effectuées et l’autonomie quant à la décision de faire ou non du télétravail sont des facteurs qui varient. Des hommes ont choisi aussi de travailler de la maison. Ill y a des exceptions, l’homme est au foyer et la femme sur le marché du travail. C’est plutôt rare! Donc, les différences relatives aux caractéristiques de la situation des hommes et des femmes sur le
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