Retour sur les fondements de la démocratie représentative
Par Christopher • 27 Mars 2018 • 12 136 Mots (49 Pages) • 597 Vues
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Ce qui motive le tirage au sort chez les Athéniens est la religion, le religieux et le politique sont extrêmement liés. Tirer au sort ce n’est pas choisir un candidat à l’aveugle, c’est sans remettre au dieu dont le choix des dieux. Le principe d’égalité, le tirage au sort n’aboutit pas à désigner le plus méritant, ni le plus compétent, alors qu’une élection doit permettre de choisir le meilleur candidat. Dans un idéal véritablement démocratique, le pouvoir doit-il revenir au meilleur et ce gouvernement des meilleurs ne devient-il pas une aristocratie. Le pouvoir ne doit-il pas pouvoir être exercer a tour de rôle par diffèrent citoyens, dont les compétences serait elle-même diverse. La compétence politique, pourquoi ne peut-elle pas s’acquérir par l’exercice de ses fonctions. Le tirage au sort sélectionne n’importe qui y compris des individus n’ayant aucune compétence particulière pour gouvernés, mais cela était devenu une coutume constitutionnelle, un élément structurant des mœurs politique athéniennes. L’égalité peu avoir deux sens : Entre l’égalité arithmétique (athénien, se trouve réalisé quand les membres d’une cité reçoivent une part égale des bien qui peuvent être distribué) et égalité géométrique (renvoi a une conception proportionnelle, consiste en l’attribution aux individus de part dont les valeurs sont en fonction du mérite). Le devoir civique, le tirage au sort obliger tous les citoyens à exercer un jour ou l’autre une fonction politique, les candidats à la magistrature n’étais pas si nombreux que ça, mais parmi les candidats, la quasi-totalité a était à un moment de leurs vie tirer au sort.
La méfiance, les athéniens se souvienne des difficultés qu’ils ont eu pour se défaire de la tyrannie et les démocrates craignent toujours un retour de cette tyrannie et leurs méfiance est très grande à l’égard de ceux qui doivent exercer un pouvoir. Le tirage au sort et surtout la rotation des charges permet d’éliminer une partie de ceux qui ne sont motivé que par leurs ambitions personnelle. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le tirage au sort n’est pas une survivance de pratique politique archaïque, il est au contraire le résultat d’une construction politique et d’une conscience collective. A ce titre le tirage au sort constitue l’un des piliers de la citoyenneté. L’alternance constituer un mécanisme producteur du bon gouvernement, elle engendrer des décisions conformes à la justice. Dans la mesure où ceux qui commander un jour, avait obéit auparavant, ceci on la possibilité de prendre en compte dans leurs décisions le point de vue de ceux à qui ces décisions s’impose. Les gouvernants ont une incitation à tenir compte du point de vue des gouverner, celui qui commander un jour était dissuader de tyranniser ses subordonner car il savait qu’il devait obéir le jour suivant. La rotation est une procédure très importante, elle engendre des effets de justice et de démocratie, de plus Manin « La combinaison, l’articulation du tirage au sort et de la rotation procède d’une profonde défiance vis-à-vis du professionnalisme. » On supposer que si des professionnaliste intervenez dans le gouvernement il y exercerait de fait une influence dominante.
II. Voter, délégué, distingué
Les analyses du gouvernement représentatif mettent plus souvent l’accent le contraste entre l’élection d’une part et la transmission héréditaire du pouvoir. En faisant de l’élection la source principale de la légitimité politique, les fondateurs des régimes représentatifs rejeter avant tout le principe héréditaire. Les régimes représentatif ce caractérise par le fait que le pouvoir n’est pas hérité, ou que cette héritage ne passe pas par des voie officielles. L’autorité dans un régime représentatif dérive du consentement de ceux sur qui elle s’exerce. Ce qui constitue une rupture avec l’ancien régime ou l’autorité du roi émane de dieu. Si la source de pouvoir est placer dans le consentement, tirage au sort et élection n’ont alors plus la même valeur. Car le tirage au sort ne fait pas intervenir la volonté mais le hasard, il ne marque donc pas l’expression d’un consentement. Dès lors le tirage au sort n’est pas une procédure de légitimation du pouvoir, il est uniquement un processus de sélection des gouvernants.
L’élection en revanche sélectionne les titulaires, elle légitime leurs pouvoirs en créant chez ceux qui ont voté un sentiment d’obligation et d’engagement envers ceux qu’ils ont désigné. Le lien entre la procédure élective et le consentement au pouvoir est fondamental, l’élection appel l’obéissance, parce que pierre Bourdieu appelle une remise de soi. Il ne fallait donc ne pas associer la démocratie à l’élection. On constate que c’est la façon dont les notions de compétence et de légitimité vont s’imposer qui est décisive, l’élection fonctionne a la fois comme un filtre, il y a donc une dualité du vote, il est donc évidement un instrument de représentation, mais aussi un instrument de distinction. Le dispositif électoral qui remet symboliquement le choix des gouvernants entre les mains du peuple constitue un instrument garantissant la distinction d’une élite, l’élection assure la reproduction d’une élite. Cette dualité du vote rend le vote acceptable à la fois pour les élites traditionnelles et également pour les nouveaux prétendants au pouvoir. Il faut donc voir que l’élection créer un équilibre entre les dominés et les dominant, le vote créer un équilibre entre dominant qui s’affronte dans une compétition avec des règles claires et pacifiés.
L’élection a en fait deux visages, si l’élection est aristocratique car elle tente à choisir quelqu’un censé présenter une distinction, elle est tout autant égalitaire et démocratique pourvue que tous les citoyens est un droit de suffrage indéniable, l’élection est donc ce paradoxe à la fois égalitaire et inégalitaire, aristocratique et démocratique.
Partie 1 : professionnalisation politique et structuration d’une espace de compétition
Section 1 : L’invention du métier politique
Lorsque qu’on s’intéresse à la professionnalisation politique, c’est à une catégorie particulière de personne que nous nous intéressons. Se sont donc les gouvernants. L’autonomisation du politique ce fait au 19ème siècle a une époque où la vie politique met en scène la catégorie du notable en tant que position sociale, ce définissant en priorité par la richesse et l’étendu des terres, les notables se prévale d’une
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