Question réponse des exercices RIN2013

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dans la recherche des stratégies de conciliation, il importe de considérer ensemble, en relation l’un avec l’autre, le domaine de l’emploi :

L’emploi et la famille s’influencent mutuellement. Tout changement dans l’une ou l’autre de ces sphères a des répercussions immédiates sur l’autre à la manière d’un continuum. La recherche de stratégies de conciliation doit donc inévitablement prendre en compte cette relation dynamique, évolutive et interdépendante.

Les statistiques servent à dresser le portrait d’une réalité. En vous référant aux diverses études déjà consultées, que retenez-vous à propos de la participation des mères au marché du travail?

Au cours des dernières décennies, le taux de participation au marché du travail chez les mères est passé de 47,1 % à près de 80 % en 2003, soit une progression de plus de 30 points. Cette croissance fulgurante s’explique notamment par :

• la hausse du niveau de scolarité des femmes;

• la poursuite de l’équité entre les hommes et les femmes dans tous les domaines;

• l’augmentation de l’âge moyen de la mère à la naissance de son premier enfant (près de 30 ans, lorsque la femme a souvent une carrière bien établie);

• l’augmentation du nombre de familles monoparentales, qui demeurent majoritairement sous la responsabilité des mères;

• la bonification des services de garde et des congés parentaux; etc.

Il importe également de mentionner qu’avec elles, le revenu des ménages a considérablement augmenté. En effet, le « modèle » de famille qui domine présentement est constitué de deux parents au travail. L’arrivée massive des femmes a aussi mis de l’avant les préoccupations relatives à la conciliation travail-famille, puisque le degré de stress des parents a, lui aussi, augmenté.

Comment l’augmentation du nombre de mères au travail influe-t-elle sur la conciliation emploi-famille?

Le fait que près de 80 % des mères soient actuellement sur le marché du travail implique un changement radical dans l’organisation de la vie familiale. En effet, une large majorité d’enfants canadiens n’ont donc plus de parent à la maison à temps plein.

La famille traditionnelle (le père qui travaille à l’extérieur et la mère qui reste au foyer) n’est plus la norme, ce qui implique un nouveau partage des rôles associés aux sexes.

La conciliation emploi-famille devient donc plus difficile.

Quelles difficultés affrontent les mères monoparentales, comparativement à celles vivant en couple? Formulez votre réponse en trois mots.

Une conciliation emploi-famille est bien plus difficile dans les foyers monoparentaux que dans les foyers biparentaux et les difficultés financières y sont plus importantes.

L’iniquité salariale entre les hommes et les femmes y a des conséquences beaucoup plus graves, car ce sont encore majoritairement les mères qui sont les responsables de familles monoparentale.

Au regard des principales transformations vécues dans la famille, expliquez la difficulté croissante de concilier travail et famille.

Malgré l’évolution des rapports sociaux de sexe, il est de plus en plus difficile de concilier travail et famille puisque :

• les deux parents travaillent dans la majorité des familles;

• on observe une croissance des horaires atypiques;

• les exigences personnelles et professionnelles sont plus élevées;

• bien des travailleurs doivent s’occuper de leurs parents vieillissants;

• les femmes n’ont pas encore atteint l’équité, au travail comme à la maison;

• on assiste à un effritement des solidarités traditionnelles;

• les entreprises et services publics ne se sont toujours pas adaptés aux nouvelles réalités des parents.

Pouvez-vous rendre compte de la diversité des modèles familiaux et de leurs particularités?

Famille biparentale, monoparentale, recomposée, élargie, nombreuse... Les réalités sont dorénavant très diversifiées. Ce qu’il convient de se rappeler, c’est que de nombreuses variables influencent la facilité avec laquelle il est possible de conjuguer les nombreux rôles dévolus à la famille :

• le nombre et l’âge des enfants;

• le partage des tâches, les rapports conjugaux et de solidarité intergénérationnelle;

• le revenu familial, le statut d’emploi, l’horaire de travail, la culture organisationnelle;

• le lieu de résidence, les aspirations et valeurs personnelles et professionnelles;

• etc.