Note de cours philo 1 cégep quebec
Par Andrea • 10 Juin 2018 • 2 548 Mots (11 Pages) • 665 Vues
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Pourquoi obligation morale/politique ? Pour la solidarité humaine
Par la persuasion ou la contrainte ?
Libre=subversif
Âme rationnelle=sagesse
Âme démente= tempérance
Thumos= courage
Cercle de la méthode scientifique :
Théorie hypothèse Expérimentation Généralisation[pic 3][pic 4][pic 5][pic 6]
Définition :
- Théorie le système d’Idée d’affirmation ( de loi) servant à expliquer ou rendre compte d’un phénomène, Hypothèse qui a été confirmée ( ou plutôt falsifiable) par l’observation et proposée et acceptée par la communauté des scientifiques.
- Hypothèse proposée comme explication, opinion, spéculation, vision ou impression personnelle
Scientisme :
- Opinion qui considère que la science va finir par régler tous les problèmes humains fondamentaux
- Il n’y a que le discours scientifique qui dit des choses importantes.
Definition du dessein intelligent :
Le dessein intelligent (Intelligent Design1 en anglais2) est une théorie pseudo-scientifique3,4,5 qui prétend que « certaines observations de l'univers et du monde du vivant sont mieux expliquées par une cause intelligente que par des processus non dirigés tels que la sélection naturelle »
Définition complexité irréductible :
La complexité irréductible est la thèse selon laquelle certains systèmes biologiques sont trop complexes pour être le résultat de l'évolution de précurseurs plus simples ou « moins complets », du fait de mutations au hasard et de la sélection naturelle.
Pourquoi la théorie dessein intelligent pas théorie valable :
L'Académie nationale des sciences des États-Unis et le Centre national pour l'éducation scientifique des États-Unis (National Center for Science Education) ont décrit le dessein intelligent comme étant de la pseudo-science. Les critiques affirment que le dessein intelligent est une tentative pour réexprimer les dogmes religieux sous forme pseudo-scientifique, afin de forcer les institutions scolaires à enseigner la théorie du créationnisme. Le chef astronome du Vatican, le révérend George Coyne, a affirmé que le dessein intelligent « n'est pas de la science, même s'il en a la prétention »35.
Alors que le modèle scientifique de l'évolution est corroboré par des faits observables et reproductibles, comme le principe des mutations, du flux génétique, de la dérive génétique, de la sélection naturelle et de la spéciation, les critiques démontrent que l'hypothèse du dessein intelligent repose sur des éléments qui ne peuvent être reproduits ni observés, et ne répond donc pas au principe de réfutabilité de Karl Popper : une théorie ne peut être qualifiée de scientifique que si elle permet des prédictions pouvant être invalidées par l'expérimentation.
En introduisant une explication externe, le dessein intelligent ne respecte pas non plus un autre principe scientifique, celui du rasoir d'Ockham, car il crée une entité supplémentaire pour expliquer un phénomène sans que cela apporte de lumière supplémentaire en l'état.
L'hypothèse du dessein intelligent ne fournit par ailleurs aucune explication sur les anomalies manifestes de la nature : point aveugle de l'œil humain (et plus généralement des vertébrés), chiasma optique, risque de fausse couche, grossesse extra-utérine, pouce du panda, etc...
Cette hypothèse ne fait pas davantage l'unanimité dans les milieux religieux, les libéraux considérant que la démarche scientifique n'est pas censée être mise sur le même plan que le dogme, et en sens inverse certains dogmatiques considérant qu'une Vérité révélée ne requiert pas de preuves d'ordre scientifique.
Enfin, la démarche adoptée par les tenants du dessein intelligent s'oppose à la démarche scientifique en ce qu'ils ne tentent pas de démontrer que leurs arguments sont valables mais demandent à leurs détracteurs de prouver qu'ils ne le sont pas.
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Introduction détaillée :
Dans l’allégorie de la caverne Platon introduit le mouvement de libération du prisonnier par une formule étonnante : « Qu’on détache un de ces prisonniers, qu’on le force à se dresser… » Et Rousseau justifie dans Du contrat social l’usage de la force publique pour obtenir l’obéissance du citoyen à la loi républicaine par cette célèbre affirmation : « ce qui ne signifie autre chose sinon qu’on le forcera d’être libre » (Livre 1 ch.7)
Il y a là un paradoxe, car il nous semble que les deux expressions s’excluent. Soit on est libre et l’on n’est pas forcé à quoi que ce soit, soit on est forcé à faire quelque chose et l’on n’est pas libre. D’où la question soumise à notre réflexion. Est-il possible de soutenir le paradoxe ? Tel est le premier enjeu de la question. Le « peut-on » nous demande d’ interroger la possibilité logique, le problème se formulant dans les termes suivants : N’est-il pas contradictoire, absurde de prétendre une chose pareille ? Ne faut-il pas en toute rigueur pointer l’antinomie entre les notions de forcer et celle de liberté ?
(Ces questions annoncent la thèse : forcer à être libre est une contradiction dans les termes. Le développement de la thèse conduit nécessairement à définir la liberté négativement comme absence de contraintes et positivement comme libre arbitre (Descartes) libre nécessité (Spinoza) autonomie (Rousseau et Kant).
Pour autant qu’il soit absurde de contraindre quelqu’un à être libre ne signifie pas qu’il soit impossible de concilier l’idée de liberté et celle de contrainte. Le pédagogue renonçant, dans certains cas, à faire usage de la contrainte abandonne l’enfant à ses démons et compromet ses possibilités de conquérir l’autonomie rationnelle. De même un pouvoir politique refusant de mobiliser la force pour garantir le respect
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