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Note de cours cas

Par   •  6 Mai 2018  •  1 262 Mots (6 Pages)  •  689 Vues

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canadien tarde à statuer sur la télévision (SRC n’ayant pas proposé de planification), six entreprises privées ont déjà soumis des propositions. L’une des propositions provient du Famous Players Canadian Corporation (contrôlé par Paramount, joueur important dans l’industrie cinématographique des Etats-Unis). Cela démontre que non seulement la culture états-unienne est présente dans le contenu radiophonique, mais fait également partie des intérêts financiers de certaines entreprises privés du pays.

La télévision ne tarde pas à suivre les traces de l’industrie radiophonique. Il est en effet bientôt question que l’État fédéral permette la création d’une seconde station, privée cette fois, en concurrence direct avec le public. Il s’en suivra pour Radio-Canada la perte de revenus de sources publicitaires et par conséquent l’augmentation de la diffusion de programmes états-uniens alors même qu’en toile de fond de cette nouvelle bataille entre le public et le privé, demeure la problématique de la défense de l’identité nationale : le service public, son corolaire, se trouve continuellement remis en cause. La matrice de la privatisation du service public semble déjà en oeuvre.

En 1957, le rapport Fowler établit la cohabitation du public et du privé dans le système de radiodiffusion canadien. Pour la première fois officiellement, le secteur public/privé du système canadien se voit reconnue. Pourtant, la crainte de l’américanisation est toujours présente et la rapport Fowler réaffirme pour la télévison ce que les études sur la radio avancent depuis trois décennies.

Les recommandations du rapport Fowler ne verront jamais le jour puisqu’en 1957 le gouvernement conservateur de John Diefenbaker en élu. CE dernier étant un pro partisan du secteur privé (ayant misé sa campagne sur cette affirmation) sanctionne les lois de la commission.

De 1936 à 1958, favoriser par la lenteur du développement du système public qui coute cher au trésor, l’implantation d’un secteur privé s’est imposée comme une situation de fait.

C’est donc une nouvelle période de l’histoire de la radiodiffusion qui débuta avec l’élection de Diefendaker. Une période où la culture fait place au commerce et où s’activent les crises d’identité nationale. La radiodiffusion en donc engagé dans une voie de privatisation et de la commercialisation des ondes, même après multiple commission et rapport indiquant le contraire. Dorénavant, des licences sont émises à des stations privées (par le Bureau des gouverneurs) déjà desservit par une station publique.

Pendant cette période, le temps d’antenne accordé à la publicité de même que le nombre d’émission états-uniennes croitront considérablement. Pourtant, le Bureau du gouverneur avait fixé à 55% la programmation de contenu canadien. Le secteur privé persiste à ne pas respecter cette exigence sous prétexte de ne pouvoir rentabiliser ses opérations. Le cout du contenu américain est largement inférieur à celui canadien.

Le bilan du BGR (bureau du gouverneur) apparait fort peu reluisant. Il n’a pas su développer un système règlementaire clair et efficace, ni su assurer un service de radiodiffusion de haute qualité et fondamentalement canadien.

Créé en 1965, le nouveau comité souligne que les problèmes qui ont marqué jusque-là le système de la radiodiffusion canadienne sont attribuables en grande partie au fait que le parlement n’a jamais exposé de façon clair et précise les but et les objectifs de ce système.

Encore en 1968, après les travaux du comité parlementaire, un loi «loi sur la radiodiffusion de 1968» est voté affirmant la nécessité d’une intervention plus systématique de l’État dans le respect de la règlementation et les principes de base de la radiodiffusion canadienne

Malheureusement, l’arrivé des nouvelle technologie de communication tel que la câblodistribution et le satellite n’aide aucunement à maintenir un pourcentage élevé de contenu canadien. Au contraire, ils favorisent la pénétration de programmation états-unienne. Le CRTC autorise les câblodistributeurs à retransmettre les programmes complets de chaine américaine, mais refuse aux stations privées de s’affilier avec eux.

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