Le corpus est constitué de quatre textes

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prône une existence en harmonie avec la nature.Le texte de Rousseau appartient au genre du récit autobiographique. Dans ce texte préromantique, Rousseau se sert notamment de la description pour faire adhérer le lecteur à sa conception du bonheur il emploi des comparatifs « plus sauvages et romantiques que » avec une dominante nette pour le comparatif de supériorité « S’ il y a moins de… il y a plus de… plus de… de… ». Rousseau utilise le pathos,argument qui suscite l’émotion du lecteur en évoquant « le temps le plus heureux »de sa vie qui correspond à son séjour sur l’île de st Pierre, vue ici comme une utopie par le philosophe. Son argumentation indirecte est aussi due à la déformation à l’écriture de son souvenir. Rousseau voit sa conception du bonheur à travers la nature, sauvage et silencieuse, où l’on vit en société réduite, à l’écart du monde. conception du bonheur est un mélange de raison et de passion, de plaisir et demesure. Le philosophe scythe est un bon exemple du récit allégorique où deuxconceptions de la vie et du bonheur s’affrontent. Chacun peut adopter celle qu’ilpréfère, mais le fabuliste guide son lecteur vers le choix de la morale épicurienne ;une morale souriante et humaine est préférable à l’intransigeance des stoïciens. Ici,on voit clairement que La Fontaine s’élève contre le stoïcisme, dont la conception dubonheur est marquée par l’absence de passions et l’indifférence à tout ce qui toucheà la sensibilité.Dans son poème, Voltaire, philosophe des Lumières, nous offre sa conceptionmoderne et superflue du bonheur. Il fait tout d’abord l’éloge de « l’âge de fer ». Danscet éloge enthousiaste, on observe de nombreux procédés d’insistance, desexclamations. C’est un éloge provocateur car il dévalorise un âge mythique « l’âgede l’or ». On note l’admiration de Voltaire pour les progrès de son époque et surtout ilaffirme une philosophie de vie opposée à celle défendue par la religion. Pourdévelopper sa conception du bonheur, Voltaire utilise le décasyllabe rimé, joue sur lerythme des vers, l’apostrophe, l’interrogation, les références antiques, des figures derhétorique. Voltaire se sert de cette forme poétique, de ce beau langage, pour êtreplus convaincant, grâce par exemple à des arguments d’autorité « Tout honnêtehomme a de tels sentiments », ou des paradoxes « Le superflu, chose trèsnécessaire ». Il s’oppose à l’attitude de Rousseau qui lui prône une existence en harmonie avec lanature.Le texte de Rousseau appartient au genre du récit autobiographique. Dans ce textepréromantique, Rousseau se sert notamment de la description pour faire adhérer lelecteur à sa conception du bonheur il emploi des comparatifs « plus sauvages etromantiques que » avec une dominante nette pour le comparatif de supériorité « S’ily a moins de… il y a plus de… plus de… de… ». Rousseau utilise le pathos,argument qui suscite l’émotion du lecteur en évoquant « le temps le plus heureux »de sa vie qui correspond à son séjour sur l’île de st Pierre, vue ici comme une utopiepar le philosophe. Son argumentation indirecte est aussi due à la déformation àl’écriture de son souvenir. Rousseau voit sa conception du bonheur à travers lanature, sauvage et silencieuse, où l’on vit en société réduite, à l’écart du monde. Ces trois textes nous offrent une interprétation différente du bonheur. Lebonheur est associé à la religion pour Pascal, à l’harmonie avec la nature pourRousseau, à la vertu pour La Fontaine et enfin à la société et au superflu pourvoltaire qui nous offrent une