Commentaire littéraire – « Au Bonheur des Dames » – texte 2

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Nous étudions un extrait d’un roman naturaliste, « Au Bonheur des Dames » d’Émile Zola publié en 1883. En quoi l’agencement des marchandises est-elle un piège provoquant la fascination des clientes ? Nous étudierons, dans une première partie, la source de la fascination des clientes. Ensuite nous nous intéresserons comment le magasin attire les dames.

Nous remarquons d’abord beaucoup de mots répétés qu’on pourra appeler polyptote : « exposition blanc » (l. 4), « dans une blancheur éclatante » (l.11), « flambée blanche » (l.19), ce qui fait penser ce magasin « blanc » rempli des vitrines de « paradis » car les dames se trouvent plongées au cœur de l’hiver : « une contrée de neige » (l. 13) et « l’entassement des glaciers » (l.16).

Donc le magasin avec des vitrines, des décorations blanches, des contrées de neiges, des articles blancs de chaque rayon, cela provoque le rêve chez les dames et c’est une découverte bouleversante pour elles : « la foule vorace » qu’on trouve la métaphore. Elles souhaitent les posséder toutes.

Les décorations blanches, les vitrines, les objets qui attirent les dames sont utilisés par le magasin d’une manière stratégique. Par exemple, on trouve la comparaison : « cette montée du blanc prenait des ailes […] comme une envolée de cygnes » (l.35-36). Le magasin utilise cette comparaison afin d’attirer les dames.

Les décorations et les objets sont blancs : « Rien que du blanc, tous les articles blancs de chaque rayon » (l. 20). On pourra dire que le magasin se déguise en « Palais magique du Père Noël » qui fera rêver les dames puisqu’ils sont en hiver.

On trouve beaucoup de descriptions dans le magasin : « les promontoires blancs des toiles et des calicots […] draperies blanches […] » (l.23 à 33) pour adapter le thème de l’hiver.

L’auteur nous montre comment le magasin attire les dames : elles se trouvent plongées au cœur de l’hiver et le magasin profite en utilisant des décorations blanches, des articles blancs, des vitrines.

Nous nous demandons si la société de consommation est en train de détruire la culture.