Le pouvoir pathogène des bactéries
Par Ramy • 17 Octobre 2018 • 1 613 Mots (7 Pages) • 387 Vues
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- La localisation de l’infection
- L’infection locale
REACTION INFLAMMATOIRE LOCALE
Les cellules responsables de l’élimination des bactéries sont les phagocytes grâce à 3 phénomènes : le chimiotactisme, la diapédèse et la phagocytose.
Les 4 signes cliniques de la réaction inflammatoire locale :
- douleur car les terminaisons nerveuses sont stimulées
- rougeur car les vaisseaux sanguins se dilatent
- chaleur
- gonflement
- L’infection loco-régionale
C’est le cas où l’infection au lieu de guérir s’étend au système lymphatique et aux ganglions. Les ganglions deviennent alors durs et douloureux.
- L’infection générale
Si la réaction ganglionnaire n’est pas suffisante (défenses affaiblies), les bactéries rescapées sont déversées dans le sang, c’est la septicémie. La toxine peut aussi être présente dans le sang, c’est la toxémie. L’infection généralisée est mortelle en l’absence de traitement.
- L’infection selon le type de bactéries
Type de bactéries
Infection locale
Exemples
Infection loco-régionale
Infection générale
Bactéries invasives
Infection localisée au point d’inoculation des bactéries : inflammation
Peau : furoncle, impétigo….
Muqueuses : angine, gastro-entérite, otite, rhinopharyngite…
Lymphangite
Adénite
Septicémie
Bactéries toxigènes
Atteinte d’un organe –cible loin du foyer infectieux
Tétanos
Intoxication staphylococique
Lymphangite
Adénite
Toxémie
Bactéries invasives et toxiques
Inflammation au point d’inoculation, atteinte de l’organe-cible
gangrène
Lymphangite
Adénite
Septicémie et toxémie
- Les mécanismes de défense de l’hôte
Les moyens de défense non spécifiques (ou immunité non spécifique)
Fournissent une réponse rapide quelque soit la nature de l’agent agresseur
La première ligne de défense constitue une barrière et tente d’empêcher les micro-organismes de pénétrer ou de coloniser l’hôte.
La peau, les muqueuses, sécrétion de mucus, larmes, sueur, sébum, mouvements des cils….
La deuxième ligne de défense intervient pour détruire les micro-organismes par la réaction inflammatoire ou pour limiter leurs effets sur l’organisme.
Les granulocytes et les macrophages par la phagocytose.
Les moyens de défense spécifiques (ou immunité spécifique)
Fournissent une réponse plus tardive mais adaptée à la nature de l’agent agresseur.
La troisième ligne de défense de l’organisme vise à détruire les micro-organismes. Cette immunité est dotée d’une capacité de mémoire qui lui permet d’intervenir rapidement lors d’un 2ème contact avec un même agent infectieux.
Lymphocytes T : pour détruire les cellules étrangères ou infectées et les lymphocytes B qui fabriquent les anticorps pour les neutraliser.
LE SYSTEME IMMUNITAIRE
- L’immunité innée (immunité non-spécifique)
L’immunité est l’état de résistance de l’organisme aux agents infectieux, aux substances étrangères et à ses propres constituants altérés. L’immunité innée ou naturelle intervient sur le lieu d’entrée de l’agent pathogène. Elle met en jeu les moyens de protection et de défense spontanée tels que la peau, les muqueuses et la réaction inflammatoire.
- La barrière cutanéo-muqueuse (peau et muqueuses)
C’est la première ligne de défense de l’organisme. Elle empêche la pénétration des agents pathogènes.
1ERE LIGNE DE DEFENSE : LA PEAU ET LES MUQUEUSES
Type de barrières
Moyens
Barrière physique ou mécanique
Les cellules de l’épiderme sont jointives ainsi que celles des muqueuses. Elles sont kératinisées.
Barrière chimique
- les sécrétions de la peau : sueur, sébum
- les sécrétions des muqueuses : mucus
- les larmes, la salive, qui contiennent des enzymes
Barrière biologique
La flore commensale cutanée, vaginale, intestinale
- La réaction inflammatoire
Si la barrière cutanéo-muqueuse est déficiente (blessure, bouton…), alors des micro-organismes peuvent pénétrer dans l’organisme. Celui-ci doit reconnaitre ces « envahisseurs » comme des éléments étrangers à l’organisme et se défendre.
Le système immunitaire distingue le « soi » (propres
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