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Panorama des sciences sociales

Par   •  9 Août 2017  •  2 373 Mots (10 Pages)  •  794 Vues

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(structures, fonctions, manifestations) que sur les démarches intellectuelles et symboliques qui en rendent compte. C’est indirectement une contribution de l’anthropologie à la sociologie du savoir.

Lévi-Strauss s’intéresse à l’unité profonde des cultures passées et vivantes. Jacques Berque travaille sur la sociologie musulmane. Georges Balandier travaille sur l’Afrique noire et sur l’acculturation.

La France a donné la possibilité aux autres ethnologues d’organiser les faits et de poser les vrais problèmes car elle a toujours intégré la réflexion.

Il y a une déviance de l’ethnologie car aujourd’hui, il y a des courants nouveaux qui étudient tout ce qui survient des sociétés passées, mais d’autres étudient des entités isolées.

Les ethnologues sont nommés auprès des régions en France.

Un ethnologue apporte un regard de relativisation culturelle. Les points de vue des anthropologues sont différents de ceux des sociologues car il sont liés aux sciences naturelles et gardent de leurs origines le culte de la description, la nécessité de décrire une culture très précisément, alors que la sociologie vise à étudier une catégorie de phénomènes, à les expliquer mais en les isolant de leur contexte.

Le sociologue ne s’intéresse pas aux aspects journaliers et supposés connus de notre société. Les anthropologues étudiant des sociétés étrangères, ils se doivent d’être plus rigoureux donc elles sont souvent mieux connues.

Pour Lévi-Strauss, dans son effort pour dégager des interprétations et des significations, c’est sa propre société que le sociologue vise à expliquer. Ce sont ses catégories logiques, ses perspectives historiques qu’il applique à l’ensemble tandis que l’anthropologue s’efforce de formuler un système valable aussi bien pour les indigènes que pour ses propres citoyens.

Pour Balandier, l’anthropologue est tellement en train de découvrir des points communs entre les hommes qu’il n’arrive plus à distinguer les différences. Sa pensée va contre Lévi-Strauss.

L’avenir de l’ethnologie est d’expliquer les grands conflits.

IV – La science politique

A – Le retard de la science politique

La science politique est pourtant la première à avoir retenu l’attention mais elle a été absorbée par le droit, la philosophie et surtout par l’histoire.

B – L’objet de la science politique

Définir le dénominateur commun du politique est compliqué car les sujets sont si variés que les politologues s’occupent de tous les domaines des sciences sociales.

Pour les uns, l’objet de la science politique est l’Etat, sa nature et son rôle. Mais la notion d’Etat est trop abstraite donc peut difficilement organisée des recherches concrètes.

Pour d’autres, l’objet essentiel de la science politique est le pouvoir. L’intérêt est qu’on s’attache à un élément dynamique, il y a un effort pour contraindre et influencer.

Mais la vie politique ne consiste pas seulement en une lutte pour le pouvoir, c’est un moyen de régler des conflits plus profond d’idéologie, de but, d’aspiration. De plus, tout pouvoir n’est pas forcément politique.

Il y a un passage du social au politique et on peut s’intéresser aux faits sociaux comme chargés de politique. Comment une relation sociale devient politique ? Un phénomène devient politique lorsque le pouvoir ou les opposants au pouvoir s’en emparent.

Pour Lecas, il n’y a pas d’activité politique si celle-ci n’est pas portée par des groupes sociaux assez puissants pour l’intégrer dans le politique. Les faits sont considérés comme tellement importants que le pouvoir s’en soucie.

Le politique apparaît quand un conflit social est pris en charge par le pouvoir. Le politique se repère essentiellement par sa fonction de régulation sociale, fonction née de la tension entre le conflit et l’intégration dans une société.

C – Le domaine de la science politique

Le pouvoir est une partie essentielle de la science politique dans sa fonction de régulation sociale. Le pouvoir est indispensable mais il se renforce grâce aux inégalités qu’il a pour but de combattre. Dans une société sans conflit, le pouvoir est inutile. Balandier parle d’une sacralité du pouvoir.

Dans nos sociétés démocratiques, le pouvoir est supposé être l’émanation de la volonté générale. Il exprime cette volonté, l’oriente et arbitre des intérêts divergents. A l’intérieur du pouvoir, la science politique étudie l’action gouvernementale et les moyens d’actions dont disposent le pouvoir tels l’armée, la police, les lois, les décrets, la propagande, etc.

Le pouvoir politique s’expose à des sanctions, telles des grèves ou des insurrections.

L’action d’un pouvoir s’exerce dans des structures économiques et sociales.

Le pouvoir est influencé par des groupes de pressions officiels (syndicats) et occultes (sectes).

La notion de croyance est fondamentale et le pouvoir le plus solide est celui qui restituent les aspirations mêmes contradictoires des gouvernés.

Un élément essentiel est l’étude des rapports politiques entre gouvernés et gouvernants :

Le pouvoir agit sur l’opinion par ses décisions et par la persuasion.

L’opinion des gouvernés agit sur le pouvoir mais elle obéit à des impulsions, des intérêts souvent divergents.

La science politique est une science sociale qui s’intéresse

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