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Bernard Lahire, à quoi servent les sciences sociales ?

Par   •  29 Mai 2018  •  1 256 Mots (6 Pages)  •  785 Vues

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Par la suite, Bernard LAHIRE nous explique qu’en plus de servir la vérité, les sciences sociales servent aussi la démocratie. En effet, la démocratie est le régime ou le pouvoir appartient au peuple, pour le peuple. Seulement pour bien utiliser ce pouvoir, le peuple doit alors connaitre la société dans laquelle il vit ; et il doit la connaitre de façon précise et judicieuse, c’est-à-dire en dehors des préjugés, des habitudes…etc. Plus les sciences sociales sont diffusées plus le peuple réfléchira par lui-même

Aujourd’hui les sciences sociales recherche la vérité de manière empirique, c’est-à-dire qu’elles s’appuient sur l’expérience, ce qui leur donnent un critère de scientificité. Ainsi leur poids dans la société, dans les débats et les discours, augmente. Seulement l’empirisme à ses limites. En effet, les chercheurs empiriques font donc d’une réalité qu’ils observent, une généralité. De plus l’empirisme diminue le champ de travaille du chercheur qui devrait se réduire qu’au faits qu’il peut observer.

Après avoir énoncé les différents services que nous offrent les sciences sociales, Bernard Lahire va maintenant donner son opinion sur les engagements des chercheurs en sciences sociales.

Il met ici, les propos de Jean Claude Passeron qui prétendait que pour être une science sociale autonome, la meilleure façon pour le chercheur est de publier toutes ses recherches sans se soucier de leurs conséquences, afin de devenir le plus objectif possible. Car le sociologue est responsable du métier qu’il a choisi d’exercer mais pas des conséquences de ses

Ensuite, l’auteur nous parle des chercheurs militants c’est-à-dire ceux qui sont engagés. Pour lui, ils ont une facilitées à « caricaturer » les vrais chercheurs intellectuels qui eux recherche seulement la vérité. Il prend l’exemple de Pierre Bourdieu qui a défendu les positions de certains sociologues engagés comme lui mais à critiquer les positions de sociologues neutres alors que dans le fond ils portaient les mêmes arguments. Mais pour Bernard LAHIRE ces deux portraits de sociologues ont un point commun. Malgré leurs profondes différences ils sont tous les deux reprochaient de faire un travail facile. En effet, le chercheur scientifique qui ne se concentre que sur ses travaux, afin de rendre le travail le plus scientifique possible est blâmé de faire un travail trop éloigné de la réalité qui en devient inutile est donc facile. Quant à celui qui quitte le monde des recherches, pour rejoindre celui des débats actuels et des questions contemporaines, il lui est reproché d’avoir choisi la facilité en donnant juste une opinion subjective. Pourtant ces deux profils de chercheurs sont compliqués. En effet, l’engagé lui, n’ai jamais tranquille, à chaque découvertes ou recherches il fait bien attention à la portée qu’elle a sur la cause qu’il défend. Si elle est mauvaise pour celle-ci, alors il ne l’utilise pas ou l’interprète de façon à ce qu’elle ne lui porte pas atteinte. Comme le résume bien Bernard LAHIRE, il dénonce au lieu d’énoncer. Quant au chercheur intellectuel, il ne trouve plus de temps pour rien. Sa passion à trouver la vérité lui prend tout son temps et il ne peut se consacrer à autre chose qu’à la science.

Mais pour Bernard LAHIRE ces deux profils ne sont pas opposés et au contraire, ils sont complémentaires. Le chercheur doit trouver un équilibre entre apporter un travail purement scientifique, et trouver un intérêt pour l’espace public par le biais de ses recherches. Pourtant les chercheurs recommandent souvent d’objectiver les travaux (Vu précédemment Émile DURKHEIM et Jean-Claude PASSERON). L’on pourrait donc croire que le chercheur intellectuel et supérieur à l’engagé. Seulement non, ils ont autant d’importance. Justement les chercheurs les plus écoutés pour trouver une solution ou pour comprendre une situation, sont les chercheurs engagés. De plus il est utopique de vouloir faire un travail objectif. La nature de l’homme l’oblige à se positionner, et sans s’en rendre compte les valeurs, expériences du chercheur vont l’influencer. C’est pourquoi non seulement le scientifique et l’engagé sont deux profils conciliable

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