Genre et sciences sociales

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Guillaumin a travaillé sur la construction du corps, et a montré que dans les couples hétérosexuels, il y a des normes entre les hommes et les femmes à respecter. L'homme doit être plus grand, plus âgé, et plus riche, plus lourd. → crée une inégalité dans la relation.

Judith Butler :

Cours du 11 mars 2015

70 : Chrsitine Delphy : l'ennemi principal

71 :Nicole Claude Matthieu : notes pour une définition sociologique des catégories de sexe

78 : Guillaumin, le sexage, l'appropriation individuelle et collective des femmes par les hommes.

Les théorisation dont on va parler sont des théorisations liées à un mouvement sociales, le mouvement des femmes. Dans lesannées 70, développement du mouvement des femmes, le MLF en France, ou mouvement féminisite ailleurs, et n'ont pas les mêmes combats (les femmes catholiques ne demandent pas l'avortement, car c'est un pêché, par exemple).

Pour les 50 ans du droit de vote des femmes aux Etats Unis, un groupe de femmes a déposé une gerbe à l'honneur de la femme du soldat inconnu. → début des droits de la femme.

Delphy était là, et elle va commencer à théoriser l'oppresion des femmes à partir de ce mouvement là. Dans L'ennemi principale, elle s'empare d'un thème qui soucie nombre de femmes : elle va théoriser non pas par les transexuels, ou ce qui a été fait avant, elle part du travail domestique. Qui préoccupe les femmes du mouvement des femmes. Pour Delphy, la question qui se pose est celle de la gratuité du travail domestique, et c'est dû à une dévalorisation et une invisibilisation de ce travail. Delphy pense qu'il y a quelque chose à comprendre là dedans, car si c'était le mari qui le faisait, il serait payé. Exemple du jambon : si on le découpe poru aller à la boucherie du village, il vaudra de l'argent, mais si je fais la même chose chez moi, il ne vaudra rien monétairement.

Gratuité n'est donc pas liée au type de travail, c'est pas la nature du travail qui en cause la gratuité. La gratuité vient du fair de ne pas pouvoir échanger son travail sur le marché. Exemple de la vaisselle, les gens qui font la vaisselle chez eux ne sont pas être payés car ils ne peuvent pas aller sur le marché du travail. Pourquoi ne peuvent-elles pas ? Car le contrat de mariage permet de cédér sa force de travail à son mari.

La logique du mariage implique que le mari doit entretenir sa femme tandis que la femme consacre son temps à sa famille et notamment à la réalisation du travail domestique. Peuvent trzavailler, mais après avoir fini à la maison → problème de la conciliation que n'ont pas les hommes. Dans le monde industriel, le mode domestique est primordial.

Passage à récupérer

Matthieu, anthropmlogue, dans son article, ne part pas dans l'idée de sexe/genre, pour elle il faut étudier les femmes en rapport avec ce qui les définit, c'est à dire les hommes. Elle dit que ce qui definit un sexe est l'exclusion de l'autre sexe. Jusqu'ici, les sciences sociales ne se sont intéressées qu'aux hommes. Il ne suffit cependant pas de rajouter les femmes, il faut comprendre ce que leur invisibilité avait permis aux hommes, étudier leur lien dialectique ensemble. Perspective non naturaliste, elle dit que les différentes sociétés ont crée socialement des groupes distincts qui se définissent l'un par rapport à l'autre. Elle définit les catégories sans utiliser la biologie, uniquement les créations sociales de ces groupes.

Ces auteurs ne raisonnent pas le sexe en matière biologique, s'interessent d'abord à une définition sociale du sexe. Dans le racisme, parallèlement, Guillaumin dit que les catégories de « couleurs de peau » ont été crées par les différentes sociétés. La « race » n'est pas quelque chose qui préexiste, c'est une construction historique et sociale. De la même manière, les sexes ne préexistent pas à la société.

En 1978, Wittig vaaux Etats Unis et fait une conférence dans laquelle elle dit que « Les lesbiennes ne sont pas des femmes », la même année Guillaumin viennent de former une revue, Questions Feminsites, qui veulent participer au débat et approter des apports théoriques, avec le marrainage de Beauvoir. Dans le premier numéro, Guillaumin publit un article sur Les rapports de Sexage, et un qui le complète, repris dans son ouvrage : Sexe, race et idée de Nature.C'est ce qui va d »finit le mouvement matérialiste : la critique de l'idée de nature, du naturalisme, du biologisme. Elle fait un parallèle historique avec les rapports de servage (mode de production féodal), esclavage (rapports sociaux, mode de production – colonisation Amérique Latine et Caraïbes, parle d'esclavagisme de plantation, XVIIIème). Ces deux modes de productions sont basées sur une forme d'appropriation physique directe des uns par les autres, et sont, avant toute chose des systèmes juridiques, qui ont transformé des gens libres en esclave obligés de travailler dans certaines conditions.

Avant la révolution française & américaine, les serfs s'échappent dans les bourgs et deviennent des bourgeois, puis cette catégorie devient de plus en plus aisée, et font ensuite la révolution bourgeoise.

L'esclavage : Quilobolas, les Palanqueros, s'échappent des plantations, ils ne changent pas de couleur mais ne sont plus esclaves.

→ Le statut d'esclave n'est pas essentiel, ne vient pas de couleur, mais redevient un être libre.

Guillaumin propose les rapprots de sexage, par rapport à ces deux modes de productions. Appliquée aux hommes et aux femmes. Elle dit comment on sait qu'ils existent, ces rapports d'appropriation physique directes, constatatatatables via un certain nombre d'expressions de cette appropriation :

- Appropriation du temps : exemple, travail domestique

- Appropriation du corps et des produits du corps : le corps comme une machine de travail.

- Obligation sexuelle

- Prise en charge physique des membres invalides et valides masculins du groupe : les memebres invalides sont les enfants, les malades. Elles ont la charge physique des membres du groupe