Devoir: Dans le cadre du thème "les droits de l'enfant", les maisons de redressement.
Par Plum05 • 15 Avril 2018 • 2 531 Mots (11 Pages) • 689 Vues
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- Comparaison de documents.
Introduction :
Depuis de nombreuses années, l’enfant subi de la maltraitance à son égard. La maltraitance infantile, soit la violence sous toutes ses formes, peut causer de graves préjudices à leur développement, avec des répercussions à long terme. De plus, le contexte social dans lequel un enfant évolue a une incidence profonde sur sa santé et son bien-être. Pour les enfants des quatre coins du monde, peu de problème d’ordre social causent autant de torts à leur santé que la violence et la négligence. Peu importe le type de maltraitance infligée à un enfant, elle peut avoir des répercussions physiques et psychologiques importantes pour le reste de sa vie. Durant de nombreux siècles, l’image de l’enfant est restée très négative : il était vu comme naturellement menteur, sournois, indiscipliné, paresseux, voleur, vicieux … Un être aussi déplaisant, il fallait le corriger, le dresser et le plus tôt possible, sans attendre qu’il ait pris de mauvaises habitudes. Si les coups étaient inefficaces, peut-être qu’en frappant plus fort et même préventivement, les éducateurs finiraient par en venir à bout.
Ce fut au milieu du XIXème siècle que des maisons de correction furent instauré et elles prévoyaient d’incarcérer de jeunes délinquants dans les prisons. A la fin de ce siècle, l’heure n’est plus au projet d’éducation, il n’y a plus que le châtiment et l’enfermement dans des colonies pénitentiaires. L’Etat en multiplie la création, les mineurs y sont placés de très longues années, dans une simple logique d’exclusion et de punition. L’objectif de ces maisons de correction est de redonner aux jeunes délinquants un comportement correct, conforme aux règles, à la bienséance ou à la morale. C’est aussi dans le but de rectifier une erreur ou une faute.
Comment sont considérés les jeunes délinquants à partir du XIXème siècle à nos jours ? Quelles conséquences en ont découlé à chaque époque ?
Pour y répondre, nous développerons dans une 1ère partie la vie des mineurs délinquants du XIXème siècle, au début du XXème siècle dans une 2nde partie, puis enfin à la fin du XXème siècle jusqu’à aujourd’hui dans une 3ème et dernière partie. Dans chacune des trois parties que nous allons étudier, seront exposés, tout d’abord, la situation des enfants selon les documents du corpus pour ensuite en découler les conclusions nécessaires et essentielles à la compréhension des enfants d’une part, mais également des objectifs des colonies pénitentiaires d’autre part.
I – Les jeunes délinquants du XIXème siècle.
- Situation.
Le document de Jacques Bourquin reprend toutes les réformes en France sur les mineurs délinquants, entre les éduquer ou les punir, du XIXème siècle ou XXIème siècle. Cet article de presse retrace la vie des jeunes délinquants dans l’histoire de la France du XIXème siècle à aujourd’hui. Jacques Bourquin a d’abord énoncé le fait que c’est vers les années 1830 que les jeunes délinquants ont commencé à être considérés. En effet, ils ont été insérés dans un cycle d’apprentissage. A ce moment-là, l’éducation était le seul maître mot pour en finir avec la délinquance des mineurs.
L’auteur de l’article a ensuite remarqué que c’est 30 ans plus tard que ces jeunes délinquants furent enfermés, voyant que l’éducation seule ne suffisait pas. Et c’est pendant près de 100 ans que la punition et la maltraitance de ces jeunes ont été l’objectif principal des maisons de redressement.
- Conséquences.
Les centres d’enfermement se sont multipliés et fortifiés afin de mieux forger l’esprit des jeunes délinquants. La discipline et le châtiment sont les seuls mots d’ordre de ces colonies. Et si cela ne suffisait pas, les travaux étaient plus durs et la discipline plus renforcée. A cette époque, la justice pensait que c’était la seule et unique solution face à des mineurs difficiles en se disant qu’ils n’étaient que des enfants condamnables à enfermer et à se soumettre tels des prisonniers s’engageant pour l’armée alors que ce n’était que des mineurs. Il fallait simplement qu’ils suivent un programme de redressement intensif car les autorités publiques croyaient qu’ils n’étaient que des enfants nés criminels et qu’il fallait à tout prix les enfermer en raison du fait qu’ils étaient, de toute manière, perdus, selon eux.
II – Les jeunes délinquants au début du XXème siècle.
- Situation.
Cependant, c’est vers 1912 que des thérapies psychologiques ont vu le jour. Mais elles n’ont pas suffi à avoir de conséquences positives sur les colonies disciplinaires, comme a pu le démontrer la colonie de Belle-Île-en-Mer en 1934.
Jacques Prévert s’est mis dans la peau d’un jeune délinquant s’étant sauvé de la colonie pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer. Il faisait partie des 55 pupilles de cette institution. Il a eu le malheur de dire haut et fort qu’il en avait assez de cette maison de redressement, les gardiens de cette prison allaient lui casser les dents en le laissant gésir à même le sol. Il a réussi à se sauver de la colonie et tous les habitants le chassaient. Les personnes qui poursuivaient l’enfant en fuite agissaient sous la pression de la justice. En effet, en livrant un jeune délinquant en fuite à la police, ces personnes recevraient une récompense en liquide. Ces « chasseurs » d’enfant le considéraient comme un voyou, un voleur ou même un criminel alors qu’il était simplement une victime, et non un coupable.
Le document d’Emmanuelle Bouchez traite du résumé du film « Les Vauriens » sorti en 2006. Le film retrace la vie des enfants délinquants à la colonie pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer dans les années 30. Selon la narratrice, ce téléfilm de Dominique Ladoge raconte l’histoire d’un homme qui retrouve sa fille à la fin de sa vie et lui décrit sa vie d’adolescent enfermé dans une maison de redressement pour jeunes délinquants. Il explique l’enfer dans lequel il vivait lui et son ami, la maltraitance et la violence qu’ils subissaient dans ces centres. Emmanuelle Bouchez s’exprime également sur ce film en écrivant que cette histoire est tellement prenante que le spectateur pouvait même ressentir ce que ces enfants enduraient à cette époque.
- Conséquences.
Jacques
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