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La réception de Candide

Par   •  26 Avril 2018  •  Étude de cas  •  2 976 Mots (12 Pages)  •  1 449 Vues

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La réception de Candide

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La réception de Candide lors de sa publication et ses diverses adaptations.

Susana Simoes Nóvoa

Literatura de expresión francesa : narrativa 2

1. Introduction

Parmi les contes de Voltaire, Candide, est celui qui occupe une place importante: c’est le plus lu, le plus fêté, le plus souvent cité, commenté, imité, parodié, adopté, etc.

De part son importance et sa grande diffusion, le travail versera dans une première partie, sur la réception de l’oeuvre de Candide dans laquelle nous aborderons la rédaction du conte et ses divers influences puis on parlera du succès, mais aussi de sa condamnation puis en se penchera sur les différentes critiques et les opinions favorables que l’œuvre à sucité à l’époque ; et enfin nous nous centrerons sur le témoignage de Voltaire concernant sa propre œuvre.

Ensuite, dans la seconde partie de notre travail, nous parlerons des adaptations de l’œuvre du point de vue théâtral, cinématographique et littéraire, en nous centrons plus particulièrement sur l’opérette de L. Bernstein et le film de Candide ou l’optimisme du XXème siècle de N. Carbonnaux.

* La rédaction de Candide

Selon René Pomeau Voltaire aurait entrepris l’écriture du texte au cour de l’année 1758 en quatre temps successifs : ébauche en janvier, rédaction en juillet, achèvement en octobre, révision en décembre (Chartier, 1994) . Quand à son impression on peut relever qu’il fut imprimé pendant l’année 1759, Wagnière , secrétaire de Volaire nous dit ceci : « la première copie que j’en fis fut en juillet 1758, à Schwetzingen, pour S.A.E. Monseigneur l’Électeur Palatin. » (Pomeau, 1979).

Voltaire s’est également aidé du contexte historique de l’époque ; en effet le 24 novembre 1755, un terrible tremblement de terre à Lisbonne entrainant la mort de plusieurs milliers de personnes, puis l’années suivante une rupture diplomatique ravive les tensions entre la France et l’Angleterre engendrant la guerre de Sept Ans, il s’inspire également des idées de Leibniz pour condredire sa théorie de l’optimisme.

Le texte est publié à Paris, à Genève et à Amsterdam en janvier 1759 , sans nom d’auteur ni indication d’origine, des presses de Cramer à Genève, et à Paris probablement dans le même temps. Voltaire signe l’œuvre sous le pseudonyme du Dr. Ralph dont le but d’éviter la censure, mais cela n’a pas empêcher la justice de saisir l’ouvrage et de le condamné. Néamnoins l’œuvre est diffusé à Paris grâce à des contrefaçons.

* SUCCÈS ET OPINIONS MITIGÉES

Le succès de l’œuvre est immédiat : 6000 exemplaires vendus, en un moins à Paris, et un total de 20.000 exemplaires sera diffusé dans la même année. Cependant il faut préciser que sa diffusion est clandestine, car comme il a été préciser antérieurement, l’ouvrage fut saisi par la justice.

Du fait de son succès l’œuvre a fait l’objet de 15 réimpression la même année et de 40 autres entre 1759 et 1778, le conte étant retravaillé par Voltaire jusqu’en 1761. Très vite, Candide est traduit (plusieurs traductions parurent en Angleterre dans l’année,une en Italie), imité et parodié. Mais si l’on examine les diférentes impressions de l’époque concernant le conte, on s’aperçoit que celles-ci sont plutôt mitigées, en effet il faut dire que ce « conte était peu conforme aux règles de la morale traditionnelle et à celle de l’esthétiques des Lumières[1] » (Sylviane Léoni) . De ce fait, les avis négative vont se succéder, en affirme que le livre est « rempli de principes dangereux par rapport à la religion et tendant à la dépravation des mœurs »[2]. Blâmé pour son immoralité, le conte de Voltaire est aussi critiqué pour sa mauvaise qualité littéraire : « c’est un récit si mal écrit et si sot qu’il ne peut être l’œuvre de Voltaire » (Fréron). De même, affirme Grimm, « il n’y a dans Candide ni ordonnance, ni plan de sagesse, ni de ces coups de pinceaux heureux qu’on rencontre dans quelques romans anglais de même genre ». [3]

Autre opinion de Grimm dans cet extrait tiré de la Correspondance littéraire du 1er mars 1759 , nous fait entrevoir un avis réservé concernant le conte :

[…] M.de voltaire vient nous égayer par un petit roman intitulé Candide ou

l’optimisme […] Il n’y a dans Candide ni ordonnance, ni plan, ni sagesse, ni

de ces coups de pinceau heureux qu’on rencontre dans quelques romans

anglais de même genre ; vous y trouverez en revanche beaucoup de choses de

mauvais goût, d’autres de mauvais ton, des polissoneries et des ordures […]

en général, vous serez plus content de la dernière partieque de la première.

Les premier chapitres ne sont pas les meilleurs.

Néanmoins, le conte a également enthousiasmer certains lecteurs comme le comte de Choiseul, ambassadeur de France à Vienne, Frédéric II, qui lut le conte à plusieurs reprises. Un ami de Voltaire, Thierrot lui en fit des louanges : « On s’arrache votre ouvrage des mains. Il tient le cœur gai au point de faire rire à bouche ouverte ceux qui ne rient que du bout des dents […]. Allez vous avez raison de vous dire le meilleur vieux fol comique qu’il y ait jamais eu sur la terre ».

Outre ces opinions , on peut également retrouver d’autre opinions qui concerne la comparation, du fait

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