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Le capital selon Marx

Par   •  20 Avril 2018  •  1 054 Mots (5 Pages)  •  498 Vues

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« Le prix moyen du travail salarié, c'est le minimum du salaire, c'est-à-dire la somme des moyens de subsistance nécessaires pour maintenir en vie l'ouvrier en tant qu’ouvrier. Par conséquent, ce que l'ouvrier salarié s'approprie par son activité est tout juste suffisant pour reproduire sa vie ramenée à sa plus simple expression. Nous ne voulons en aucune façon abolir cette appropriation personnelle des produits du travail indispensable à la reproduction de la vie du lendemain, cette appropriation ne laissant aucun profit net qui pourrait conférer un pouvoir sur le travail d'autrui. » (Page 93 dernier paragraphe)

La force des arguments de Marx repose dans sa supposition que les conditions nécessaires à l’existence de la bourgeoisie est la non-existence de propriété pour la grande majorité des sociétés. Ainsi, les bourgeois échoueront parce qu’ils doivent créer une classe d’exploités. Les individus sont définis par leur classe et en tant que tels, ils ne sont que des instruments de la destinée de leur classe. De plus, Marx défend la thèse selon laquelle le travail de l’ouvrier devrait être orienté vers une amélioration de la vie de l’ouvrier et non vers l’accumulation de capital. En effet, ce point de vue résume la position de Marx vis-à-vis de l’économie. L’ouvrier devrait être en mesure d’accumuler son propre capital, ce qui implique que le salaire soit plus important que le strict minimum.

Le reproche fondamental que Marx adresse au capitalisme se trouve à un niveau moral. Il pense qu’un système basé sur l’échange de la monnaie entraîne une réification de l’homme. En tant qu’humains, nous sommes donc définis par ce qu’est notre labeur. Lorsque l’objet de notre labeur nous est échangé contre de l’argent, nous perdons une part de nous-mêmes, il y a aliénation de l’essence humaine. Ceci nuit à notre sentiment d’appartenance en tant que race et nous rend vulnérables à l’esclavage du monde extérieur. C’est le reproche fondamental de Marx et c’est encore la thèse qui sous-tend l’entièreté de son argumentation.« Dès l’instant que le travail ne peut plus être converti en capital, en argent, en rente foncière, bref en pouvoir social susceptible d'être monopolisé, c'est-à-dire dès que la propriété individuelle ne peut plus se transformer en propriété bourgeoise, vous déclarez que l’individu est supprimé. » (Pages 95 deuxième paragraphe) Une fois que les prolétaires auraient le contrôle des structures de l’État, Marx et Engels proposent 10 mesures qui pourraient être appliquées. Retenons en quelques-unes comme l’abolition de la propriété privée au profit de l’État, impôt progressif, nationalisation des banques et monopole de l’État pour ce qui est du capital, nationalisation des moyens de transports, éducation publique et gratuite etc.… (page 101)

En conclusion la lutte du prolétariat est donc avant tout une lutte économique pour l’amélioration des conditions matérielles de vie des ouvriers. Sa mission est de promouvoir le communisme, le renversement de la bourgeoisie, l’abolition de la propriété privée et l’instauration d’une société nouvelle où le prolétariat est la classe dominante.

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