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La cuisine du futur

Par   •  2 Mars 2018  •  Mémoire  •  453 Mots (2 Pages)  •  493 Vues

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  1. FUTUR DE LA PLANETE

Aujourd’hui, 8 millions de personnes souffrent de mal nutrition alors que la population ne cesse d’augmenter : en effet, aux alentours de 2050, celle-ci atteindra les 9 milliards d’habitants.

 Cette augmentation aura lieu en particulier dans les pays en développement. L’urbanisation ne va cesser d’augmenter, 70 % contre 49% de la population d’aujourd’hui sera urbaine.

D’autres parts, il faudrait augmenter la production d’une agriculture qui pollue la planète (dégrade les sols et rejette 20 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales) pour résoudre ce problème d’insécurité alimentaire.

Certaines régions du globe risquent d’être confrontées à des sécheresses et pénuries d’eau.

L’agriculture est et sera le secteur d’activité le plus gourmand en eau, elle doit donc maximiser son efficacité.

Le réchauffement climatique va nécessiter des adaptations techniques pour limiter ces besoins croissants en eau.

Le changement climatique touche l’ensemble de la planète depuis ces dernières décennies. La modification du climat va entrainer une fragilisation de l’écosystème : les espèces vivantes ne pourront pas s’adapter rapidement : la biodiversité est en péril.

Le réchauffement climatique va provoquer une adaptation de température annuelle plus élevée ainsi qu’une avancée du printemps, qui modifie donc le cycle de vie de la végétation (avancée des dates de germinations, de feuillaison, de bourgeonnement, de floraison…) et animale (avancée de dates de migrations, modifications des dates d’entrées en hibernation…)

Les tensions économiques et sociales concernant l’eau douce et la nourriture ne cessent d’augmenter.

Le changement climatique n’est pas le seul danger qui menace notre planète.

L'élevage accentue l’effet de serre, il est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre. Un végétalien émet 2,5 fois moins de GES par son alimentation qu'un omnivore occidental.

Un rapport de 2011 prévoit que, entre 2005 et 2050, la demande de viande augmentera de 73 % et celle de lait de 58 %.

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Selon la FAO, l’élevage est la plus grande source de polluants de l’eau : principalement à travers les déchets animaux, les antibiotiques, les hormones, les produits chimiques des tanneries, les engrais et les pesticides utilisés pour les cultures fourragères...

Les émissions sont dues majoritairement à l'élevage des ruminants. Produire 1 kg de protéines sous forme de viande de bœuf émet en moyenne 290 kg d'éq. C02, contre moins de 50 sous forme de viande de porc, de poulet ou d'œufs.

La production de viandes et d’œufs nécessite plus d’eau que celle des légumineuses et des céréales.

L’élevage émet des quantités importantes de nitrates, phosphates et autres substances qui s’accumulent dans l’eau et provoquent la prolifération des algues vertes.

Les élevages bretons émettent autant d'excréments que 60 millions d'habitants et ces excréments sont répandus sans traitement sur le sol et polluent les eaux souterraines.

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