Le Gorgias platon (Philo L)

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Pour Gorgias, la rhétorique travail sur ce qui est juste et injuste. Il n’est donc pas garanti pas les mauvais effets de l’usage de la rhétorique. Alors si on a appris la rhétorique, on doit être juste, or, les élèves de Gorgias pratique l’injustice. DONC Gorgias n’apprend pas par la rhétorique le bon usage du juste et de l’injuste, donc c’est un FAUSSAIRE.

Texte 4 : L’injustice donne l’illusion de la puissance

1. Ceux qui font ce qui leurs PLAÎT ne font pas ce qu’ils VEULENT.

Quand on fait ce qu’il nous plaît, ont accompli un mal, et comme le bonheur est dans le bien, faire ce qui nous plaît ne nous rendrait pas heureux, ils font plus de mal que de bien. En écoutant ses moindres désirs (tyran) ne fait pas le bien.

- Socrate pose la question de la puissance : satisfaire tous ses désirs (tyran), est-ce être le plus puissant ? Ou, la vraie puissance ne suppose-t-elle pas la vertu et la morale (la grandeur d’âme) ? Pour Socrate, il faut distinguer ce qui nous fait plaisir, c’est-à-dire ce qui est agréable, de ce que l’on veut, c’est-à-dire le bien. En effet, accomplir le bien peut être désagréable. (Et ainsi, faire taire ce qui nous ferait plaisir)

- Et inversement, si chacun fait ce qui lui plaît, alors, on peut être conduit à faire le malheur des autres. Ainsi, la fin de notre action nous a conduit à faire le contraire de ce que nous voulions, c’est-à-dire le bien.

- Pour Socrate, personne ne veut faire volontairement du mal aux autres, et si on arrive à faire du mal à autrui, c’est toujours par ignorance du bien.

- En effet, il faut distinguer la LICENCE et la LIBERTE AUTHENTIQUE

La licence est : une liberté absolue sans obstacles, dans laquelle on ne se soucie ni du moral, ni de la raison (faire tout ce qu’il me plaît), quelqu’un qui a un comportement licencieux, c’est une personne qui laisse libre cours à tous ses désirs.

La liberté authentique : est la liberté qui maîtrise les désirs. C’est donc la liberté morale, je me donne des règles de conduites en mon âme et conscience. Par ma volonté et je me donne alors des principes. Ce qui conclut à être maître de soi-même.

II- Mieux vaut subir l’injustice que la commettre

Pour Socrate, celui qui subit est toujours moins malheureux que celui qui commet… Et donc, l’immoralité n’est pas une puissance.

III- Bien agir, c’est être juste

L’exemple d’Archélaos le tyran. Pour être heureux, il faut faire le Bien, donc être juste. Celui qui est alors immoral ne peux pas être heureux. HEUDEMONISME.

Pour Socrate, celui qui a commis l’injustice va être plus heureux si il est punit.

Être libre, est-ce faire tout ce qu’il nous plaît ?