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Protagoras, Platon

Par   •  1 Novembre 2017  •  1 984 Mots (8 Pages)  •  614 Vues

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que tout le monde possède un minimum de pudeur et de sens de la justice et c’est une chose de très important dans une cité.

Après avoir raconté le mythe, Protagoras constate qu’il reste encore une difficulté: comment se fait il que ces hommes de valeur instruisent leurs propres fils dans les matières alors qu’il y a des maîtres pour cela et font d’eux des savants dans ces matières alors qu’ils sont incapables de leur assurer la moindre supériorité dans cette vertu même qui fait leur propre excellence ? Il explique cela mais cette fois-ci par un discours. Ce qu’il y a d’unique à quoi tous les citoyens doivent nécessairement prendre part s’il doit y avoir cour d’une cité c’est la vertu de l’homme. La vertu est l’une des choses la plus importante pour chacun. Alors que la vertu peut être enseigné, qu’on peut la cultiver, ils font enseigner tout le reste à leurs fils c’est à dire tout ce dont on peut ignorer. Cela commence quand les enfants sont petits et continue leur vie durant à leur prodiguer enseignements et admonestations. Lorsque l’enfant comprend ce qu’on lui dit, ses parents rivalisent d’efforts pour le rendre le meilleur possible à chacun sa façon. Ensuite, quand ils envoient les enfants à l’école, ils recommandent bien davantage aux maîtres de veiller à leur bonne conduite qu’à leur connaissance de lettres et de la cithare. Lorsqu’ils commencent à connaître l’alphabet et comprennent les écrits, ils apprennent par cœur des poèmes. Il deviennent alors riche en avertissements mais aussi en description, louanges et éloges des héros anciens. Côté cithariste, c’est sur un plan différent mais c’est à peu près le même dessein. Lorsqu’ils quittent l’école c’est au tour de la cité de leur apprendre des choses. Elle leur apprend des lois et à vivre en se conformant à leur modèle afin qu’ils ne soient pas laissés à eux-mêmes et n’agissent pas à l’aventure.

Après son discours, Protagoras s’adresse de nouveau à Socrate et lui dis qu’après tout ce soin apporté à la vertu, en privé comme en public, il s’étonne et se demande si la vertu peut s’enseigner ? Ce qui serait plus étonnant d’après lui ce serait que la vertu ne s’enseigne pas.

Après son discours et son mythe, il dit à Socrate qu’il a a essayé avec ses exemples, de lui montrer que la vertu peut s’enseigner et que c’est bien là l’avis des Athéniens et qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que les pères excellent aient des fils excellents et les pères médiocres des fils excellents puisque même les fils de Polyclète, qui ont le même âge que Paralos et Xanthippe, ne sont rien comparés à leur père ce qui est le cas de beaucoup d’autres fils d’artisans.

A la fin de son discours, il cessa de parler. Socrate attendait en pensant qu’il allait continuer de parler mais après s’en être rendu compte, il se tourna vers Hippocrate et lui remercia de l’avoir incité à venir entendre Protagoras. Protagoras a réussi à convaincre Socrate que l’effort humain pouvait faire d’un homme un homme de valeur. Par conséquent il y a un petit détail qui gêne encore à Scorate: est-ce que la vertu est une chose unique et est-ce que la justice, la sagesse, la piété sont des parties ou bien est-ce que toutes les qualités qu’il vient de citer ne sont que les noms d’une même réalité unique.

C’est alors que les deux partent dans un dialogue où Protagoras essaye de lui répondre en disant que la vertu est un tout unique et les qualités qu’il cite sont les parties comme la bouche, le nez, les yeux, les oreilles sont les parties du visage. Socrate insiste sur le fait qu’il y ait aucune autre partie de la vertu qui ne ressemble ni à la science, ni à la justice, ni au courage, ni à la sagesse. Socrate et Protagoras recommencent à parler ensemble. Socrate veux démontrer à Protagoras que ce qu’il nomme les différentes parties de la vertu sont en fait une et même qualité, la justice et la piété, la sagesse et le courage.

Socrate compare ensuite l’identité du plaisir et du bien, puis de l’agréable et du bon. Il parle ensuite sur les deux conceptions de la science. Pour Protagoras et pour Socrate, la science est une belle chose qui est capable de commander à l’homme. Socrate dit pourtant que certaines personnes affirment pouvoir faire quelque chose de mal parce qu’elles cèdent au plaisir. Il fait donc admettre par Protagoras que personne ne va volontairement vers ce qui est mauvais.

Pour conclure, Socrate et Protagoras arrivent à la conclusion que la vertu peut s’enseigner. Leur discussion repousse finalement chacun de leur le point de vue et finalement, Protagoras et Socrate prennent congés et mettent donc fin à leur discussion/dialogue en partant chacun de leur côté.

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